:

 Alexandre Faidherbe Maire d'Halluin,

 félicite la centenaire : Mme Tanghe.

(photo 01913)

 

Le décès dans sa 103ème année,

 de Mme Marie Speckaert-Tanghe.
 

Marie Speckaert-Tanghe allait fêter ses 103 ans le 29 mai 1992 et son état de santé pouvait laisser espérer encore bien des beaux jours. Hélas en ce début février 92, elle n’a pas survécu à une chute dans les escaliers qu’elle voulait descendre sans même allumer l’éclairage.

Peut-être ne voulait-elle pas déranger à cette heure matinale ; Marie était pleine de délicatesse, pleine de joie de vivre aussi. Née à Menin (B) en 1889 ouvrière textile, elle demeurait avec son mari dont elle est devenue veuve en 1943, et ses deux enfants Madeleine et Denise, respectivement âgées de 81 ans et 65 ans, au 37, de la rue du Docteur Pierchon.

L’esprit de famille était si fort que Marie qui hébergeait Denise et son mari vendit sa maison à son beau-fils Gilbert Vervaecke qui, à son tour l’hébergea. Et c’est là que chaque année, pour la nouvelle année, Marie réunissait toute la famille, ses cinq petits-enfants et neuf arrière-petits-enfants.

Agée de cent ans, Marie Speckaert n’a-t-elle pas pris l’avion Lesquin-Perpignan pour assister au baptême de son petit-fils Cyril, dans le Gard. Et en y étant, elle s’est offerte un mois de vacances en Espagne.

C’est bien de cet allant que les Halluinois se souviendront. Marie n’était pas à une danse près ! Ne l’a-t-on pas vue danser avec le maire en octobre 91, ne l’a-t-on pas entendue chanter dans les bus emmenant nos aînés en voyage.

Des histoires elle en avait toujours à raconter, même avec Michel Delebarre, ministre, lors de l’inauguration officielle de la maison de retraite, éclipsant ainsi les autres officiels présents…

Membre de l’Union nationale des « Vieux de France » (U.N.R.P.A.), Marie laissera là aussi un grand vide auquel ses nombreux amis et amies ne sont pas insensibles.

Ses Funérailles se sont déroulées le Jeudi 19 Février 1992 en l'Eglise Saint-Hilaire à Halluin, suivies de l'inhumation au cimetière de la ville.

 

30/4/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse