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patronages

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Patronage à l'école Saint Alphonse, au Mont d'Halluin, 

vers les années 1944/45. 

  (photo n° 3425)

 

Le Mont d’Halluin… Historique.

 Récit du journal paroissial "La vie chez Nous".

 

 En 1898, l’abbé Coulon érige l’église Saint Alphonse, et fonde une nouvelle paroisse de 2200 habitants celle du Mont, qui couvre le sud-est de la Becque.

 

Le Mont a longtemps été rural : des censes (des fermes), une partie de la seigneurie du Péruwez, des fiefs, comme la Volerie près de la Rouge Porte, les Meurins, une partie du fief du Gavre, le Pilfour, le Billemont ou Bois. Un plan du XVIIIe siècle montre les censes de Balfourt, du Bureau de France, des Meurissons, de la Rouge Porte, de Hausemberghe, des Clinières, de la Havrerie, de Péruwez, du Vert Touquet. Les trois premières sont rattachées aux Pays-Bas autrichiens en 1779.

 

Le Mont « culmine » à 69 mètres ; on y a une vue magnifique. En 1646, le duc d’Orléans, frère de Louis XIV, y installe son quartier général pour assiéger Menin (Belgique).

 

Une gravure sur une carte de ces attaques immortalise ce fait. En 1744, Louis XV commande en personne un autre siège de Menin, un tableau de Pierre Lenfant le représente au Mont, rencontrant le maréchal de Noailles.

 

Un plan de 1907 montre quelques maisons le long des chemin de Neuville, de Loisel et des Meurins, au Triez Cailloux, au Pilori. Notons aussi la rangée de la carrière du Moulin près de l’avenue abbé Lemire.

 

Bien plus tard seront construites la cité du Mont Fleuri, la cité du Vieux Moulin, puis la résidence Vieux Moulin et le quartier du mont des Louviers (chasseurs de loups).

 

Le Mont était appelé mont des Louvières (tanières de loups). Un plan des fortifications de Louis XIV de 1688 montre qu’un bois recouvrait le Mont, de même qu’une carte de Pennier. On y trouvait une louveterie de chasseurs de loups, là où a été construit le Manoir aux Loups avec son arboretum de 320 espèces de conifères du monde entier. Plus au nord-ouest se trouvait le Bois du Duc (d’Orléans).

 

26/10/2011.

Commentaire : Daniel Delafosse 

  

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Patronage dans la cour de l'école du Sacré Coeur, rue Marthe Nollet.

  Debout à gauche, l'abbé Chuffart puis Philippe Oosterlinck,

 et Pierre Joncquiert (sifflet autour du cou), vers l'année 1962.

 (photo n° 3382)

 

Le Décès de Pierre Joncquiert (1950 - 2010),

 ancien Halluinois et Proviseur au Liban. 

 

La Mission laïque française a annoncé la fermeture de tous ses établissements au Liban le mercredi 10 mars 2010 suite au décès brutal de M. Pierre Joncquiert, proviseur du lycé franco-libanais Habbouche-Nabatieh (Liban).

 

L’Ambassade de France au Liban et la Mission laïque française partagent avec son épouse et sa famille le chagrin de cette disparition. Elles tiennent à rendre hommage à ce chef d’établissement aimé et estimé de toute la communauté éducative.

Ce lycée créé en 1997, comptait 750 élèves de la maternelle à la terminale.

 

Pierre Joncquiert est le fils de Georgette Lefebvre domiciliée à Halluin et Henri Joncquiert ancien vice-président de l’UNC-AFN d’Halluin, décédé en 1988.

 

Halluin, la ville de sa jeunesse

 

Pierre Joncquiert est né le 28 janvier 1950 à Menin (Belgique) et avait passé toute sa jeunesse dans la cité frontalière voisine d’Halluin (Nord). Il a notamment été animateur des colonies de vacances d’Halluin dirigées par l’Abbé Chuffart décédé le 19 janvier 2010.

Voyageur dans l’âme, grand littéraire, il a rejoint à l’âge de 20 ans, en stop, l’Espagne, l’Algérie, la Tunisie, la Turquie. Après une coopération militaire au Burkina, il commence sa carrière comme professeur de Français.

 

Il travaillera essentiellement à l’étranger, entouré de sa femme et de ses deux filles : Côte d’Ivoire, Thaïlande, Madagascar, Martinique, Inde et enfin au Liban.

Ses funérailles  se  dérouleront en l'église Saint-Hilaire d’Halluin, où il est inhumé dans la sépulture familiale.

 

Un passionné de cinéma…

 Président de Jury à Cannes !

 

C'est par un courrier du recteur Jean-Claude Hardouin en date du 30 novembre 2007 que Pierre Joncquiert, proviseur adjoint au lycée de Lorgues, apprenait sa nomination à la présidence du jury « Cinécole » lors du festival de Cannes, du 14 au 26 mai 2008.

 

La tâche de ce jury est de sélectionner une douzaine de films parmi tous ceux présentés à Cannes y compris hors compétition (Quinzaine des réalisateurs, semaine internationale de la critique, ACID, etc.), 12 films qui seront présentés au cinéma Miramar lors d'un véritable marathon cinématographique « non-stop » du samedi 24 mai à 9 heures, au dimanche 25 mai à 12 heures.

 

Une véritable orgie de cinéma pour les étudiants et les enseignants, qui se sont inscrits depuis plusieurs mois ! Le choix de Pierre Joncquiert pour présider cette opération ne doit rien au hasard :

Cinéphile depuis l'enfance, il a toujours cherché à faire partager sa passion à ses élèves et à ses collègues. En poste en Martinique, il organise même au début des années 90 le festival du cinéma Caribéen !

 

Il a été membre du jury au festival du 1er film d'Annonay, au festival de Sarlat, et faisait partie en 2009 de cette même commission Cinécole qui, il faut le souligner, avait eu du « nez », et voyait 6 des films de sa sélection primés par le jury officiel, dont la Palme d'Or !

 

27/3/2011.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

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Patronage dans la cour du Sacré-Coeur,

 rue de la Gare, en 1934. 

On reconnaît à droite, les abbés Achille Danset et André Cornil.

A gauche, Michel Cornil et Hilaire Demeulenaere, et, assis, Joseph Delattre.

Au fond, au dernier rang, l'abbé Georges Vermeersch.

(Photo n° 1203) 

 

Le Patronage dans les années 1930... 

 

Pendant la période de vacances scolaires, le camp municipal de vacances accueillait les enfants, en juillet et août, au stade municipal situé alors près de l'abattoir.

 

C'était aussi l'époque des patronages de vacances. Ils rassemblaient jusqu'à 200 enfants, encadrés par des séminaristes, nombreux alors.

 

Etaient organisés, jeux de piste au Mont d'Halluin, balles, drapeaux, et grande excursion à Coxyde (B) pour la clôture.

 

Après la guerre, Les patronages du jeudi et des vacances, furent pour beaucoup les premiers contacts avec le cinéma, les Tintin projetés en fixe et en noir et blanc. « Notre éducation cinéphile » pour beaucoup d'Halluinois... sans oublier pour d'autres (Années 1950-60) les premiers films muets noir et blanc  de Max Linder, Harold Lloyd, Buster Keaton, Charlot, Laurel et Hardy, et les célèbres Walt Disney etc, projetés dans la salle paroissiale du Colbras (actuelle salle Pierre Declercq).

 

15/2/2011.

Commentaire : Daniel Delafosse 

 

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En vacances en 1943  (photo no 3479)
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Les Coeurs Vaillants en 1951, dans la cour de l'école du sacré Coeur
                                         ( photo no 3457)
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Patronage en 1927 avec l'abbé Marchand  (photo no 3365)
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Sortie du patronage à Blankenberghe en 1929/30; le prêtre sans coiffe
est l'abbé Marchend.    (photo no 3652)
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Patronage de l'école des Frères, à l'école du Sacré Coeur, rue de la gare
1927   (photo no 3305 )
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Les pupilles en 1936/1937  (photo no 3076)
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Patronage de vacances filles dans la cour de l'école du Sacré Coeur en 1939/1940
Elles forment un groupe de cantinières avec des costumes en papier lors de la
fête de fin de vacances.               (photo no 2872 )