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Etat-civil

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En 2002, Michel Onraed est nommé

Président Honoraire de l'Harmonie Municipale d'Halluin.

(Photo NE DD 13434  n° Img 209)

 

Le Décès de Michel Onraed (1927 - 2012)

Président Honoraire de l'Harmonie Municipale d'Halluin.

 

Né à Halluin le 18 Juin 1927, M. Michel Onraed président honoraire de l'Harmonie Municipale d'Halluin est décédé à Tourcoing (Nord) le 24 Août 2012, à l'âge de 85 ans. Ancien assureur, il était aussi membre de l'amicale halluinoise des anciens sous-officiers et membre  de l'association "Les Amis des Orgues de Saint-Hilaire". 

 

Depuis 2002 et la nomination du nouveau président M. Dominique Cornille, Michel Onraed remplissait le rôle de Président honoraire de l’harmonie municipale halluinoise, après avoir consacré 16 années à la présidence active.

 

"Mélomane averti" comme il aimait se définir, Michel Onraed a quasiment écrit sa vie sur une partition. C’est en effet grâce à la musique qu’il a rencontré sa future épouse par le biais d’un croisement entre deux chorales. Institutrice, pianiste sortie du conservatoire d’Armentières, c’est elle qui intégrera la première l’harmonie municipale en tant qu’archiviste. « Elle tenait les claviers » se souvient Michel Onraed « J’accompagnais les déplacements en concert, le coffre de la voiture rempli de matériel ; j’aidais à organiser".

 

En avril 2002, pour le journal « La vie chez nous » il raconte son rôle de président au sein de l'Harmonie municipale : « On a pensé à moi, en 1986, quand on a cherché quelqu’un de disponible et prêt à s’investir personnellement pour cette association.

La présidence de l’Harmonie, c’est un véritable engagement, c’est une responsabilité assumée : beaucoup de gestion, des difficultés inattendues, de tous ordres, à régler de sorte que le public comme les musiciens ne s’aperçoivent de rien. La présidence demande un temps important, qu’on n’évalue pas ; comme l’on dit : « Quand on aime, on ne compte pas ! ». Mais ce travail est d’abord un travail d’équipe. Enfin, si toute cette aventure a été possible, c’est grâce au soutien inconditionnel de mon épouse.

 

L’Harmonie m’a permis de croiser beaucoup de gens intéressants. Des membres des municipalités, de la Fédération, l’actuel président Dominique Cornille… Aussi les deux chefs successifs, avec leur personnalité propre, Guy Deceuninck, l’autodidacte qui a lancé l’Harmonie, et Jean-Noël Oldman chef professionnel de grande qualité humaine.

 

Je n’oublie pas les musiciens, soixante-sept à ce jour, des retraités aux collégiens, en passant par « les actifs » ; des gens humbles, travailleurs, volontaires au point d’être capables de jouer quelque chose d’improvisé dans certaines circonstances, ni les autres membres de l’Harmonie.

Je souhaite pour l’Harmonie qu’elle accroisse sa notoriété. Qu’elle procure du plaisir aux gens et qu’elle se fasse plaisir en jouant. Qu’elle contribue, de cette façon, à asseoir la réputation de la ville d’Halluin, laquelle l’aide beaucoup, en particulier par le beau cadeau que représente la réalisation de la salle de répétition, l’Harmonieuse.

 

Pour ce qui me concerne, je ne voulais pas de présidence à vie. Président honoraire, je continuerai à aider l’Harmonie si c’est utile et souhaité. Refusons tout culte de la personnalité ; donnons la priorité au groupe : c’est lui qui permet aux personnalités de s’épanouir.

Président, responsable, on s’engage à fond dans ce que l’on entreprend. Mais il s’agit aussi de savoir passer les responsabilités dans de bonnes conditions. Ce qui prime, c’est l’avenir de l’ensemble. Or, l’avenir suppose un renouvellement des personnes".

 

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 L'Harmonie Municipale, en Novembre 1998,

au 80ème anniversaire de l'Armistice,

rue de la Libération Halluin.

(Photo DD 13436  n° Img 348)

(Pour un agrandissement, utilisez la loupe).

  

En juin 2012, lors du concours national de musique à Hondschoote,  Michel Onraed aura eu sa dernière grande satisfaction musicale... de voir la montée de l’Harmonie municipale halluinoise (72 musiciens) en division  Honneur… Qui n’est autre que la plus haute distinction française des orchestres d’harmonie.

 

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L'Harmonie Municipale d'Halluin, salle du Manège, 

au 20ème anniversaire, en 2001.

(Photo Mairie DD 13435  n° Img 101) 

 

L'actuel président de l'Harmonie et ami M. Dominique Cornille précise : "Grâce à Michel Onraed, l'harmonie a beaucoup progressé, il a par exemple initié le fait que nous participions à des concours. C'était quelqu'un de très dynamique". 

 

Les Funérailles de M. Michel Onraed auront lieu Vendredi 31 Août, à 10h45, en l’église Saint-Hilaire Halluin.  

Selon le désir de Jeanne Onraed, son épouse, l’Harmonie accompagnera musicalement le défunt en sa dernière demeure, de l’église jusqu’au cimetière où sera interprété à sa dernière demande « Dixieland Jazz Funeral ». 

 

Hommage de Dominique Cornille Président de l'Harmonie Municipale,

 lors des Funérailles de Michel Onraed : 

 

(...) « Je voudrais au nom de l’harmonie exprimer à Jeanne et toute la famille Onraed mes sentiments de condoléances et les garantir de notre amitié et de notre sympathie. Qu’ils sachent qu’ils trouveront toujours avec nous de ce que Michel et Jeanne ont donné pour l’harmonie et qu’ils doivent se sentir épaulés par la grande famille des musiciens !

Cette semaine, les commentaires par rapport à son décès montrent que tous conserveront de Michel le souvenir d’un excellent homme amoureux de son association… ».

 

C’est au son d’une marche funèbre que la société musicale a en guise d’hommage précédé le convoi funèbre  jusqu’au cimetière.

  

28/8/2012 et 1/9/2012. 

Commentaire : Daniel Delafosse

  

 

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Francis Ampe  Directeur de l'Agence d'Urbanisme

de Lille en 1990.

(Photo DD 12981  n° Img 055)

 

Francis Ampe : Itinéraire remarquable

d’un Halluinois aux multiples fonctions ! 

 

Francis Ampe est né à Halluin le 5 octobre 1944, 9ème enfant d’une famille de douze. Le jeune halluinois a mûri dans le milieu textile ; son père, Joseph, artisan, fabriquait des pièces détachées pour les machines à tisser.

 Après ses études secondaires à Armentières (Nord), il fait maths sup et maths spé au lycée Faidherbe à Lille. Puis il rentre à l’Ecole Centrale à Paris.

 

C’est à cette époque (1968) qu’il découvre les responsabilités. Francis Ampe est élu président de l’association des étudiants. Militant engagé et catholique de gauche, comme on disait, il fait le choix de s’occuper des hommes, des gens :

« C’est ce que j’ai fait toute ma vie au fond : m’intéresser à la dynamique de développement, à l’économique mais à travers les hommes. D’où les choix que j’ai faits ensuite de travailler sur des projets de développement dans le tiers-monde. J’ai passé pas loin de 10 ans de ma vie en Afrique ».

 

Ingénieur diplômé de Centrale (1968), il est spécialiste en mécanique des sols et construction de barrages. Après avoir étudié en outre en Sorbonne l’économie,il entre à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes et suit une formation assez éclectique de pédagogie des adultes et géographie humaine en Afrique ainsi qu’en psycho-sociologie (1969)

Ces diverses formations l’amènent à exercer des activités professionnelles fort diversifiées tant en France qu’à l’étranger et particulièrement en Afrique francophone.

 

De 1968 à 1973, Francis Ampe fut chargé de formation à l’Institut Culture et Promotion de Paris où il fit ses premières armes. Durant les deux années qui suivirent, il occupa le poste de directeur adjoint de l’institut panafricain pour le développement (I.P.D.) à Douala au Cameroun. Il y fut chargé de la coordination pédagogique de la formation de cadres moyens du développement.

 

En 1974, il revient en France, et pendant  près de quatre ans (1974-1977), il prend en charge la direction de la Maison de la promotion sociale de Chambéry (Etablissement départemental d’éducation permanente). Il y organise des stages et des cycles de formation, met en place la gestion d’un centre d’accueil et d’hébergement, installe un service d’information sur la formation continue, et effectue des travaux de recherche pédagogique et audiovisuelle.

 

Chambéry retint à ce point Francis Ampe, qu’il en devint le maire, aux élections municipales de 1977, porté par la vague rose.  

« J’étais depuis deux ans et demi à Chambéry, quand sont arrivées les élections municipales. J’étais au parti socialiste et nous avions créé des groupes de travail pour préparer le programme. Moi, j’avais surtout bossé sur les finances et l’urbanisme. 

Le P.S. avait choisi un candidat, mais à un peu plus de deux mois des élections, les militants ont décidé de me désigner. Ca m’a fait froid dans le dos… Je me suis jeté à l’eau et on a bâti une équipe municipale de copains, d’amis, très soudée.  

Nous sommes partis à l’aventure en y croyant. Au 2ème tour, on a été élus avec 1 % d’avance ; Je me retrouvais maire à 32 ans et quelques mois. 

A la mairie, j’ai tout appris. On a essayé de moderniser la ville. On l’a fait, je crois. On a mené des actions sur la ZUP, poursuivi la reconquête du centre-ville, élargi les zones piétonnes, fait la guerre à la voiture dans la ville… Je m’honore d’avoir résorbé le dernier bidonville de Chambéry. Deux ans et demi de boulot… Ca m’a sans coûté mon échec aux élections suivantes. 

 

Premier magistrat à plein temps, il géra la ville dont le budget s’élevait à 300 millions de francs et qui employait alors 1 500 employés.  

Pendant ce mandat de six ans, Francis Ampe siégea dans divers fauteuils : celui de président-directeur général de la Société d’aménagement de la Savoie (Groupe S.C.E.T., - Caisse des dépôts), celui de président de l’O.H.L.M. de Chambéry (5 000 logements), celui de président du conseil d’administration du centre hospitalier régional de Chambéry, celui de membre et de vice-président du conseil régional de Rhône-Alpes, celui d’administrateur du Centre de formation du personnel communal (C.F.P.C.).

Battu aux élections municipales en mars 1983, il en tire quelques leçons personnelles et abandonne l’activité politique : « J’avais 39 ans et je ne me voyais pas, pendant six ans, être le petit roquet de l’opposition. J’ai fait le choix de tourner la page et je suis reparti en Afrique ».

 

En effet, de juin 1983 à mai 1989, l’ancien halluinois, qui parle également l’anglais et possède des éléments de bassa, wolof et malgache, retourne à ses premières amours qu’il fait fructifier de son expérience.

Devenu Ingénieur en chef à l’IDET-CEGOS, division coopération, jusqu’en 1989, Francis Ampe fut consultant pour les questions de gestion municipale, d’aménagement du territoire, de gestion des finances publiques, d’organisation institutionnelle et technico-administrative.

 

Il passa trois ans à Madagascar comme chef de mission d’assistance technique du projet de développement urbain de Madagascar (Banque mondiale) où il dirigea une équipe de dix consultants permanents et conseilla la gestion de ce projet de 12 millions de dollars.

Ce spécialiste de l’assistance passa également dix-huit mois au Sénégal en tant que coordinateur du projet de développement urbain de Dakar, conseiller du président de la Communauté urbaine de Dakar et conseiller du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la décentralisation et du directeur des collectivités locales.  

Il séjourna également un an au Cameroun, chef du projet d’organisation du secrétariat général de la présidence de la République du Cameroun à Yaoundé.

 

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Le Cameroun et la ville de Nkong-Zem 

 jumelée avec Halluin depuis onze ans. 

Délégation halluinoise en visite - Mars 2007. 

(Photo Mairie DD 13114 n° Img 124)

 

Parmi les diverses études ponctuelles faites en France et à l’étranger, le nom de Francis Ampe apparaît à Lille. En effet, entre un diagnostic d’organisation des ministères de l’Education du Togo et l’organisation de la délégation aux risques majeurs du secrétariat aux risques naturels, il opéra le diagnostic et effectua la mise en place de structures opérationnelles décentralisées dans le cadre de l’organisation de mairies de quartier pendant quatre mois à Lille.

 

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 Francis Ampe et Pierre Mauroy Ancien Premier ministre, en 1990.

(Photo NE DD 13107  n° Img 101) 

 

De retour en France, c’est en juin 1989 que Francis Ampe devient directeur du développement local à la Caisse des Dépôts et Consignations à Paris, où il est chargé de mettre en place le financement de la politique de la ville.

« Cela n’a pas duré très longtemps, parce que j’ai rencontré Pierre Mauroy que je connais depuis 1977. Il m’a proposé et convaincu de venir travailler à Lille, et rapidement l’idée de l’agence d’urbanisme s’est imposée »

 

La nouvelle Agence de développement et d’urbanisme de l’agglomération lilloise est donc créée le 17 septembre 1990. Agé de 46 ans et père d’une famille de quatre enfants, Francis Ampe est nommé à la direction de cette nouvelle Agence d’urbanisme par M. Pierre Mauroy président de la Communauté urbaine de Lille. 

 

Homme du Nord, il revient dans le Nord. Fort de ce choix personnel qui ressemble bien à une conviction profonde. S’il a beaucoup bourlingué, Francis Ampe affirme avoir toujours été en relations et en contact avec les siens et sa région d’origine. Il disait notamment ceci à son retour dans la région :

 

« Je suis né à Halluin. Donc à 200 mètres de la frontière belge et j’ai vécu toute mon enfance, ma jeunesse sur cet aspect franco-belge. C’est une particularité. Et puis je suis frappé des contrastes dans cette métropole.  

Entre les dynamismes très forts et les zones de crise très importantes. Il y a des signes qui ne trompent pas à commencer par celui du marché immobilier. J’arrive, je cherche à me loger. Je regarde ce qui se passe et je constate des poches à des prix très élevés entourés d’autres zones à des prix très bas… 

On ne peut imaginer une métropole qui réussisse… à deux vitesses. Pour réussir il faut accepter d’envisager la vision globale de cette agglomération. On utilise les mots développement et urbanisme parce qu’individuellement chacun de ces termes est insuffisant. 

Il y a désormais une volonté d’approche globale pour ne laisser personne au bord du chemin. Dans l’attractivité d’une ville intervient une unité d’image. Les zones de pauvreté engendrent des problèmes graves : délinquance, drogue, etc. Une ville qui veut aller de l’avant ne peut accepter cela.

 

(…) Nous n’avons pas de frontière dans notre réflexion sur cette métropole et son développement. Je me place dans la perspective de 2010. 

2010 : cela fera 17 ans que la frontière franco-belge aura disparu en 1993. Quelles seront alors les préoccupations des habitants ? C’est à ce type de questions que nous avons à répondre. Manifestement ce sera à ce moment une ville, une zone urbaine qui englobera une partie française et une partie belge D’entrée de jeu, donc, nous ne nous interdirons pas d’intégrer cet aspect « belge » dans notre réflexion jusqu’à ce que cela devienne une évidence.

 

(…) La mise en chantier d’un nouveau SDAU (Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme) sera une des premières missions de l’agence. Mais pour faire un SDAU il faut savoir où on veut aller et donc définir une stratégie. Donc, bâtir et proposer celle-ci sans que ça ne soit l’apanage de quelques-uns mais bien un projet partagé par une majorité de partenaires qui décident et l’arrêtent. 

Après seulement on fait le SDAU. Se battre entre nous pour savoir où mettre telle ou telle activité, ce n’est pas faire une métropole. C’est tous ensemble qu’il faut agir face aux pôles concurrents que sont les agglomérations parisienne et bruxelloise afin d’établir ces nouvelles lignes de force qui seront la réalité de demain ».

 

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Le SDAU voté en Février 1994 par la Ville d'Halluin.

(Photo Mairie DD 13115  n° Img 085)

 

Pendant sept ans, l’équipe pluridisciplinaire qu’il avait mise en place a travaillé à ’élaboration de ce SDAU (soit 80.000 hectares et 125 communes à réconcilier avec l’urbanisme) qui fit couler tant d’encre. L’ADU a relancé des projets comme la Porte des Flandres à Tourcoing, celle des Anglais à Armentières, l’aménagement du canal de Roubaix. 

Francis Ampe est resté aussi un des fervents défenseurs du Grand Lille, une véritable métropole franco-belge illustrée par le fameux ring transfrontalier, et son anneau du contournement sud.

 

En 1991, lors d’une conversation, entre Francis Ampe et l’universitaire Charles Gachelin, est née l’idée de déposer la candidature de Lille pour l’organisation des Jeux Olympiques de 2004.

« On étudiait les conditions pour faire de Lille une métropole internationale. On s’est dit que pour y arriver, il fallait quelque chose de grand. Un véritable évènement. C’est là que l’idée des Jeux a germé et le mot a été prononcé pour la première fois en 1991 ! rappelle Francis Ampe nommé Délégué général de cet extraordinaire projet, dont il fut le véritable animateur et un militant passionné de l’olympisme. 

Malgré quatre années d’efforts, le dossier lillois échouait aux portes de la finale, qui devait désigner Athènes comme la ville organisatrice des Jeux de 2004.

 

Le 1er octobre 1999, notre halluinois quitte la métropole lilloise pour la DATAR, direction de l’aménagement et du territoire.  

Nommé conseiller auprès du délégué général, Jean-Louis Guigou, il sera chargé du développement urbain. Il aura en particulier en charge, la mise en oeuvre du volet urbain de la loi Voynet sur la création des communautés d’agglomération.  

Il préside également le département « Ville-environnement -transport » de l’ENPC (Ecole nationale des ponts et chaussées) de 1999 à 2004. 

 

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 Francis Ampe à Halluin en 2006.

(Photo DD 13113 n° Img 004) 

 

En 2004, Francis Ampe sera chargé du développement à la nouvelle direction interrégionale Méditerranée de la Caisse des dépôts.  

Puis en 2005, il est Conseiller auprès du Comité d’évaluation et de suivi de l’ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine).

En 2008, il a été élu conseiller municipal de Dullin et vice-président dela Communauté de communes du Lac d’Aiguebelette (Savoie).

 

Francis Ampe est l’auteur du livre « Les agglomérations » paru en 2001, ainsi que celui intitulé « La République des Villes » édité en 2002 associé à Claude Neuschwander.

 

 

En 2016 : Mise à Jour de son CV :

 

Francis Ampe né le 5 octobre 1944 à Halluin (Nord)

Consultant international en urbanisme et projet urbain, stratégie et aménagement du territoire. EDR

 

Ingénieur de l'Ecole Centrale de Paris (1968)

Ancien maire de Chambéry et conseiller régional Rhône Alpes

Membre de l’Académie d’architecture

 

Formation complémentaire en économie et psychosociologie à l'Ecole pratique des hautes études – Sorbonne et au Collège coopératif (Paris) (1969-70)

Formation au management et à la direction générale d’entreprise : CEGOS (1984-85)

 

Je suis aujourd’hui retraité. Président de l’association « Les Nuits d’été » qui organise 2 manifestations musicales annuelles sur l’Avant pays savoyard : le Vacarme de printemps (en avril, pour les enfants des écoles) et le Festival des Nuits d’été (2 semaines de concert en aout). Je suis également engagé dans un programme de formation d’urbanistes en Haïti auprès du Comité interministériel d’aménagement du territoire dans le cadre de l’association AGIR abcd.

 

Références professionnelles en qualité de consultant :

 

  • Union sociale pour l’habitat : prospective territoriale : mise au point d’un plan d’action régionalisé de qualification des cadres du mouvement Hlm en prospective territoriale. Travail approfondi avec l’ARRA, association régionale Rhône Alpes.

 

  • Marseille Provence Métropole – Direction DUFH : Schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Communauté urbaine de Marseille en association avec ALGOE, rédaction du Projet d’aménagement et de développement durable (PADD) et élaboration du document d’orientation et d’objectifs (DOO). 

 

  • Ville de Montpellier : assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’élaboration du projet urbain de la ville

 

  • Ateliers internationaux de maîtrise d’œuvre urbaine (Cergy) : chef de projet de l’Atelier de Casablanca – Anfa en 2006 et de celui de l’extension d‘Euroméditerranée à Marseille en 2007. Participation en qualité d’expert et de membre du jury des Ateliers projet urbain de Shanghai, Tokyo, Ho Chi Minh ville, delta du Mékong, Saint Louis du Sénégal ainsi que de l’Ile de France.
  • Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine : conseiller du Président du Comité d’évaluation et de suivi. (2005-2007) puis conseiller de la direction de la coordination du programme pour la mise en œuvre des points d’étape des conventions de rénovation urbaine (2007-2009).

 

  • Algérie : Ministère de l’aménagement du territoire de l’environnement et du tourisme: élaboration du Schéma directeur de l’aire métropolitaine (SDAAM) de Constantine et de celui d’Annaba, directeur de projet (2008-2009)

 

  • Euroméditerranée : lancement d’un réseau de professionnels méditerranéens de l’urbanisme, à l’occasion du symposium mondial de la recherche urbaine organisé à Marseille en juin 2009. Constitution d’une base de données des grands projets urbains des villes de l’Union pour la Méditerranée.

 

Activités pédagogiques :

 

Chargé de séminaires d’urbanisme et d’aménagement du territoire à :

-      ISCAE (Casablanca) en association avec l’ESSEC Mastère Villes et territoires.

-      INAU (Rabat) cycle de formation de cadres supérieurs à l’Aménagement du territoire

-      l’IUAR (Université d’Aix-Marseille) : mastère d’urbanisme

-      Euromed-Marseille Ecole de management : mastère habitat, urbanisme et politique de la ville (MHUPV)

-      ESSEC (Paris) Chaire d’économie urbaine : cours d’urbanisme et aménagement

-      Marseille Provence Métropole – Direction DUFH : cycle de formation des collaborateurs de la DUFH sur l’intégration des enjeux et des pratiques du développement durable dans leur activité professionnelle (2008)

 

Activités antérieures en qualité de salarié :

  • Caisse des dépôts et consignations  Direction Interrégionale Méditerranée : de janvier 2003 à janvier 2005: chargé du développement international en Méditerranée.
  • DATAR : d’octobre 1998 à décembre 2002 :  Conseiller pour le développement urbain durable; mise en œuvre de la loi Voynet et des contrats d’agglomération; membre du groupe des experts urbains de l’union européenne; vice président du Comité de développement des politiques territoriales de l’OCDE.
  • Activité d’enseignement supérieur : Ecole Nationale des ponts et chaussées (Paris) : Président du Département « Ville, Environnement, Transports » de janvier 2001 à décembre 2004.
  • Agence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole : Directeur général de 1990 à 1999. Direction de plus de 500 travaux pluridisciplinaires mené par une équipe de 40 personnes dans le cadre de la révision du SDAU (Schéma directeur de développement et d’urbanisme) de Lille Métropole : stratégie, prospective, aménagement, urbanisme, habitat, politique de la ville, culture, relations internationales et transfrontalières etc.

Relations étroites avec les partenaires publics et privés du développement notamment

la société d’aménagement Euralille

Co-fondateur du Comité grand Lille, initiateur de la candidature de Lille aux JO de 2004

  • Délégué général de la Candidature de Lille aux JO de 2004: (1994-1997)
  • Caisse des dépôts et consignations : directeur d’études (1989-1990); mise en place du financement des projets urbains et de la politique de la ville mise en œuvre par la Délégation interministérielle de la ville; secrétaire général du programme "Développement et solidarité"
  • CEGOS-Coopération: (1983-1989) ingénieur en chef; chef de mission de « projets de développement urbain » de la Banque mondiale (planification urbaine et mise en œuvre de projets de développement)   au Sénégal (18 mois) et à Madagascar (36 mois); conseil en organisation auprès de la Présidence de la République du Cameroun
  • Directeur de la Maison de la Promotion Sociale de Savoie (1974-1978) établissement départemental de formation permanente : direction pédagogique, centre d’information et de documentation sur la formation, gestion hôtelière
  • Directeur adjoint de l’Institut panafricain pour le développement à Douala Cameroun (1972-73) : centre de formation panafricain francophone et anglophone pour des cadres moyens et supérieurs du développement rural et urbain en situation de promotion professionnelle et de formation continue
  • Chargé de formation à l'Institut Culture et promotion (Paris) (1969-1972) : animation et encadrement de nombreux stages et séminaires en économie et psychosociologie en France et en Afrique noire.

Anglais : lu, écrit, parlé 

 

Responsabilités électives 

 

  • Maire de Chambéry et Conseiller régional de la Région Rhône-Alpes (1977-1983) Vice-président du Conseil régional; président de la société d’équipement de la région de Chambéry (SERC) puis de la société d’aménagement de la Savoie (SAS)

 

  • Conseiller municipal de Dullin (2008-2014), Vice-président de la Communauté de communes du lac d’Aiguebelette (Savoie), Vice-président du Syndicat mixte de l’avant-pays savoyard chargé du SCOT,  Administrateur du CAUE de Savoie et Président de la Mission développement et prospective de Savoie.

Publications

-          Lille-Métropole, un siècle d’urbanisme et d’architecture (1890-1993) Ouvrage collectif, éditions du Moniteur (1993)

-          La république des villes avec Claude Neuschwander, éditions de l’Aube, collection « La bibliothèque des territoires » (DATAR) (2002)

-          Les agglomérations, la Documentation française, collection « Territoires en mouvement » (DATAR) (2002)

-          Euroméditerranée-Euralille : vrais-faux jumeaux dans Urbanisme, N° 365,  mars-avril 2009

 

 

Voir aussi... Cliquez ci-dessous : 

Francis Ampe, un halluinois devient maire de Chambéry

Francis Ampe désigné l'Homme de l'année 1995 (La Voix du Nord).

Francis Ampe (Ancien Halluinois aux multiples fonctions !).

Candidature aux J.O. de Lille 2004 (Montre).

Les Olympiades et Halluin 6/7 (Francis Ampe - Lille 2004).

Les Halluinois et les Jeux Olympiques de 1932 à 2008.

 

 

9/8/2012 - 27/1/2016

Commentaire et Photos : Presse - Documentations - Daniel Delafosse

 

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La famille Saint Venant 

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Mr Marcel Stock

photo n° 10665

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Une des rares photo de Sidonie Valcke, sage-femme sur Halluin,

au temps où les accouchements se faisaient à domicile.

Tous les anciens halluinois et halluinoises se souviennent d'elle.

Elle a pratiqué des centaines et des centaines d'accouchements.

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La famille Noppe.

Mr et Mme Noppe, mariés en 1880, fêtent leurs noces d'or en 1930.

photo n° 02847

 

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Ecole du Sacré-Coeur Halluin, en 1933 avec M. Mazereuw.

Au 1er rang en haut : René Descamps et Prosper Vallaeys,

Firmin Latour,Raymond Verfaillie,Bernard Olivier,Alidor Vervaecke,

Raymond Vandewynckele,Paul Pattyn,Charles Pareit,Michel Witdouck,

2ème rang : Paul Schemaecker,Maurice Vandewoestyne,André Buyl,

Fernand Vitrant,Camille Picavet,André Herman,Joseph Savoye,

3ème rang : Joseph Nuttin,Pierre Desmettre,Julien Vanhoorne,

Joseph Quivron,Julien Hemelaere,Gérard Ducoulombier,Aimé Gheysen,

Cyrille Quivron,Gustave Nuttin,

assis : François Lesage,Henri Leconte,Albert Mathys,Oscar Cambier.

(Photo n° 2114)

 

Prosper Vallaeys nous a quittés...

 

Prosper Vallaeys résidait depuis quelques année à la Maison de retraite "L'Orée du Mont" Halluin. Il est décédé à Lomme (Nord) le samedi 14 juillet 2012 à l'âge de 91 ans. Ses Funérailles se dérouleront à Halluin, en l'église Saint-Hilaire, le vendredi 20 juillet 2012 à 9h30.

 

Prosper Vallaeys est né le 26 février 1921 à Menin (B). A l'époque, il habitait rue Saint Vincent de Paul. De septembre 1934 à septembre 1939, il est ourdisseur aux Ets Defretin, usine textile d'Halluin, avant d'être tisserand au Tissage de la Vallée, à Roncq, jusqu'en décembre 1951.

 

A l'annonce de la guerre, et comme il n'a encore que dix-neuf ans, il ne part pas pour le front, mais est obligé de se cacher, d'avril 1943 à septembre 1944, pour échapper au Service du Travail Obligatoire. En juillet 1945, il part effectuer son service militaire au 1er R.I. en occupation en Allemagne, dans la région de la Sahr, d'où il reviendra en juillet 1946.

 

Prosper reprend son travail ensuite au tissage de la Vallée avant de devenir contrôleur de tissage chez Sion Frères, jusque mai 1975. Enfin, il sera surveillant à la maison de retraite du Mont d'Halluin de juillet 1975 à septembre 1983, date à laquelle il prend sa retraite.

 

Ancien membre et secrétaire du club halluinois Voyages Amitié, Prosper Vallaeys était aussi ancien membre du comité de gérontologie d'Halluin, depuis sa création en 1990.

 

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 Alice Seidentopf et Prosper Vallaeys,

en leur domicile au 123, rue de Lille, en septembre 1997.

(Photo DD 12874  n° Img 138)

 

 Alice Seidentopf épouse Vallaeys, est née le 19 février 1926 à Roncq (Nord). Elle sera d'abord bobineuse puis monitrice aux Ets Masurel Frères à Tourcoing, de mars 1943 à février 1956, puis gouvernante chez les frères Maristes au Sacré-Coeur d'Halluin, d'avril 1960 à août 1974. Elle terminera ensuite comme lingère à la maison de retraite du Mont d'Halluin, de juillet 1975 à mars 1986. Comme son mari Prosper, Alice est médaillée du travail, échelon grand or.

 

Comme beaucoup de jeunes de l'époque, Prosper et Alice se sont connus au gré des bals populaires et des séances de cinéma. En juin 1946, ce sont les fiancailles, suivies le 1er août 1947 du mariage en mairie de Menin (Belgique), et en la paroisse Saint-Hilaire d'Halluin le lendemain. De cette union naîtront deux enfants, Michel en 1948 et Martine en 1956.

 

Le couple fêtera leurs Noces d'Or en septembre 1997, à la Mairie d'Halluin, entouré  aussi de leurs sept petits-enfants et trois arrière-petites-filles.

 

Mme Prosper Vallaeys Seidentopf est décédée à Tourcoing (Nord) le 18 décembre 2009 à l'âge de 83 ans.

 

18/7/2012.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

 

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Le patronage du Mont dans les années 1934-1935, à l'école Saint Alphonse.

Patro organisé par les soeurs Cécile et Marie, après les vêpres du dimanche.

 

De gauche à droite : Au 1er rang : Ernest Lesage,Raymond Vermeulen,Alphonse Ceriez,Achille Ceriez,Rudolphe Verfaillie,Jean-Marie Vanneste,André Florin,Louis Everaert,Raphaël Verfaillie.

Au 2ème rang : Paul Vanlerberghe,Denise Bisbrouck,Yvonne Everaert,Marie Dujardin,Marthe Zinzen,Bernadette Verschae,Thérèse Vanoverschelde, Marie-Jeanne Verrodde, ? , Andréa Lapeyre.

Au 3ème rang : Marcel Dutoit,Ch.Bondoux,Georges Ducoulombier,Lucien Saelens,Maurice Ramaen,André Vermeulen,JeanDutoit,Simon Descamps,Paul Dujardin,Jean Dendeviel,Jean-Marie Ramaen.

Au 4ème rang :ThérèseFlorin,Raymonde Pannecoucke,Christian Dieryck,Lydia Vanwalleghem,Raymonde Desplanque,Reine Chombeau,Denise Lobbens,Denise Verhaeghe,Andrée Raquet,Thérèse Verschae,Solange Delobel,Agnès Dejonckheere.

(Photo n° 10566)

 

Le décès de Marie-Jeanne Lepoutre Verrodde.

 

Née à Halluin le 27 Mars 1929, Marie-Jeanne Verrodde, Veuve de Roger Lepoutre, nous a quittés à Courtrai (B) le 7 Octobre, à l'âge de 84 ans.

 

Marie-Jeanne Lepoutre Verrodde

(1929 - 2013)

(Photo x DD 18617  n° Img 263)

 

Membre d'Honneur de la Lyre Halluinoise, et membre de l'Aric, ses Funérailles se dérouleront ce samedi 12 Octobre 2013 à 10h45 en l'église Saint-Hilaire Halluin.

 

La Lyre Halluinoise le 20 Octobre 2001 à la Salle du Manège.

(Photo Mairie DD 13824  Img 071)

 

 Hommage de Xavier Descamps Président de la Lyre Halluinoise,

lors de la Messe de Funérailles de Madame Marie-Jeanne Lepoutre.

  

Les nombreuses rencontres que fait chacun d’entre nous, au long de sa vie, nous enseignent qu’au bout du compte, rares auront les vraies relations d’amitié.

Rares en effet et, en conséquence, précieuses et importantes, ô combien !

 

L’ami, cette personne qui nous accompagne, parfois de loin, mais sans qu’on en ait de doute quant à sa présence…

Cette personne qui sait rester discrète, mais dont on connaît l’attention et la bienveillance qu’elle nous porte.

Cette personne qui n’a pas besoin d’être avec nous, bien présente, pour être véritablement et toujours à nos côtés.

Qui pense d’abord à nous, a déjà anticipé, et même déjà fait, ce qui nous fera plaisir, ou ce qui nous rendra service.

Cette personne qui a, comme nous, ses moments de détresse, de peine, d’angoisse, mais qui pourtant nous accueille et nous sourit.

Qui a ses faiblesses, mais qui, malgré tout, nous donne sans hésitation les quelques forces dont elle dispose encore, et fait l’effort d’oublier ses problèmes pour se rendre plus disponibles pour les nôtres.

Marie-Jeanne était votre amie, était notre amie.

 

Depuis des décennies, Marie-Jeanne était là, présente, attentionnée, nous soutenait, discrètement mais infailliblement.

Tant qu’elle l’a pu, elle a participé à toutes nos fêtes, a assisté à tous nos concerts, parfois même loin d’Halluin.

Chaque année, pour un banquet, pour une soirée, pour un concert, elle était la première à se manifester.

Mais jamais elle ne s’inscrivait seule…

Toujours, elle avait préparé l’inscription d’une liste d’amis, demandant pour chacun d’eux la faveur d’une bonne place, ou d’une bonne table.

Et avec quelle minutie, quel souci du détail !

 

Dès qu’elle le pouvait, Marie-Jeanne nous accompagnait, et si elle ne le pouvait pas, elle ne manquait jamais de s’en excuser, prenant toujours soin de s’enquérir de la façon dont elle pourrait quand même participer, quand elle n’avait pas déjà elle-même imaginé une manière  d’être « un peu parmi nous », à défaut de présence physique.

Combien de fois a-t-elle demandé comment elle pouvait nous aider ? Proposé de relayer auprès de tous, des nouvelles de la santé de l’un ou l’autre ?

Combien de fois s’est-elle inquiétée de nous… alors même que nous savions tous que c’était plutôt d’elle qu’il fallait nous inquiéter ?

 

J’ai en mémoire une anecdote, que je trouve parlante :

A l’issue d’un repas de Ste Cécile, une discussion s’était engagée, les convives de la table de Marie-Jeanne faisant part d’une petite déception quant à la journée, ce qui ne saurait être agréable pour ceux qui ont travaillé en vue d’une journée conviviale et appréciée.

Nous ne nous étions pas quittés fâchés, évidemment, mais… contrariés.

Marie-Jeanne n’avait en rien participé à cette discussion, et pourtant, dès le lendemain matin, qui donc était au téléphone à la première heure, appelant les uns et les autres pour relativiser, et enjoindre chacun à une attitude sereine et positive ?

Marie-Jeanne, évidemment !

 

Nous savons tous la vie et le parcours de Marie-Jeanne.

Chacun la reconnaît dans son attitude courageuse et volontaire face à l’adversité, et aux difficultés de la vie.

Nous gardons de Marie-Jeanne ses sourires et ses rires, un accueil et une attention, une bienveillance et un soutien, qu’on ne trouve qu’auprès d’une véritable amie.

Oui, Marie-Jeanne était une amie de la Lyre.

Et la Lyre, Marie-Jeanne, comme tu le souhaitais, chante aujourd’hui pour son amie.

 

9/10/2013 et 14/10/2013.

 

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Un groupe d'Halluinois

de gauche à droite :Francis Descamps,Daniel Tyberghien,Jean-Marie Gevaert,

Marie-Paule Declercq,Geneviève Guilluy,Lydie Verhole,Annie Dutoit,

Gabrielle Guilluy,Germinal Casier, Henri Delcour.

photo n° 07816

 

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Des halluinoises à Menin, vers 1998 

Marie-Paule Declercq,Geneviève Guilluy,Lydie Verhole,Annie Dutoit,Gabrielle Guilluy.

photo n° 07815