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pompiers

05927 Avec leur première pompe à bras. photo n° 5927

 

La Musique des Sapeurs-Pompiers d'Halluin. 

 

 

 

   

Les Pompiers et la Municipalité d'Halluin.

De droite à gauche, Robert Degavre, Régis Vanhalst 1er Adjoint (bras croisés),

 Jean-Luc Deroo 2e Adjoint, ?,  André Gevaert Capitaine des Pompiers d'Halluin,

 Alexandre Faidherbe Maire, ?,  Christian Vanneste Député, Jules Alard,

Janine Gheysen et Brigitte Casier.

 (photo n° 003916)

 

L’Halluinois Régis Vanhalst,

ou la passion de la vie municipale. 

 

Il y a douze ans, Régis Vanhalst Premier adjoint au maire d’Halluin, décède en son domicile le 13 février 1999, des suites d’une longue maladie, dans sa 62ème année.

 

Lors de sa disparition, on pouvait lire ceci dans la presse locale :

 

« Cet halluinois avait derrière lui 35 ans d’engagement dans la vie municipale. Chacun retiendra de lui l’image d’un homme attaché à sa ville, profondément humaniste et généreux, désireux de rendre Halluin plus habitable pour tous ».

 

« Il était le premier adjoint depuis 1989 et s’était imposé à son poste, à l’urbanisme et aux travaux, soucieux qu’il était de modeler le tissu urbain avec la volonté politique dé démontrer aux habitants d’Halluin que l’on pouvait améliorer leur vie ».

 

Né le 3 avril 1937 à Halluin, il a été conseiller municipal de 1965 à 1971, sous la municipalité de Charles Vanoverschelde, puis second adjoint de 1971 à 1977, chargé des travaux et de l’urbanisme durant le mandat d’Albert Houte.

 

Menuisier de profession, il était passionné de formation, afin de transmettre ses valeurs et son savoir-faire. C’est ce choix qui l’a poussé à entrer dans l’enseignement, comme professeur en section d’enseignement spécialisé. Il venait de terminer cette période au collège Branly à Tourcoing.

 

I l a été membre du SGEN-CFDT. Pour lui, la vie professionnelle nécessite un engagement syndical. Il a été longtemps militant actif de la CSCV d’Halluin. En 1977, il a participé à la refondation de la section du Parti socialiste d’Halluin ; et était l’un des animateurs passionnés de cet engagement dans la ville.

 

Tout naturellement, il a fait partie de l’équipe de la préparation de la campagne des élections de 1989, et il a accepté de prendre la charge de premier adjoint et de conseille communautaire. Délégué à l’urbanisme, la circulation, les travaux de l’habitat, parmi tant d’initiatives, on lui doit notamment la requalification de la cité Windels dans le cadre de la ville renouvelée.

 

Hommage du Maire d’Halluin Alexandre Faidherbe :

 

« Le progrès technique est ambivalent parce qu’il n’associe pas forcément le progrès humain. Pour Régis Vanhalst le premier était indissociable du second.  

Il était de ces hommes que la chose publique, la cause publique comme il aimait le souligner n’avait de valeur qu’au regard de la fraternité, la solidarité, l’humanisme, le respect de l’autre, le partage du pouvoir…

 

Son engagement public a été trop court mais immensément généreux. Et n’avait de sens à ses yeux que s’il était partagé.  

Il aimait le débat et privilégiait la discussion pour construire la ville, la société, l’Europe. Il était écouté et savait faire partager ses convictions.

 

On lui doit la remarquable requalification de la cité Windels. Une démarche exemplaire à plus d’un titre où il avait su faire partager avec force ses convictions et donner un sens au « vivre ensemble ».

 

« Lorsque le sage montre la lune du doigt, « l’imbécile » regarde le doigt ». Ce proverbe  chinois devrait être médité chaque fois que nous avons la tentation de confondre une cause avec celui qui est chargé de l’annoncer publiquement.

 

La vie sociale, religieuse et politique semble trop souvent se réduire à des jeux d’amour et de haine vis-à-vis de personnages identifiés à un engagement, une valeur, une foi, une action humanitaire.

 

Extrait de son discours lors de l’inauguration de la salle Pierre Declercq, en janvier 1997, Régis Vanhalst était « le doigt » qui nous montrait l’astre auquel il avait fixé une fois pour toute son regard.

 

Il avait un projet, celui de mettre l’homme au centre des perspectives ; il avait un projet, celui de rendre Halluin plus habitable pour tous et surtout les plus démunis ; il avait un projet, celui de renforcer la citoyenneté de ceux qui veulent vivre de la démocratie ».

 

On ne remplace pas Régis Vanhalst. 

On ne remplace jamais personne. On remplace les choses, les objets, jamais les hommes. Ni dans le cœur de ceux qui les aiment, ni dans leurs faits, ni dans leurs gestes, ni dans leurs pensées. On ne remplace pas Régis Vanhalst. On continue.

 

Et son œuvre constitue la plus belle justification d’une action politique au sens noble et antique du terme ». 

 

Lors de la cérémonie des Funérailles qui s’est déroulée le 18 février 1999 en l’église Saint-Hilaire d’Halluin, la diversité de l’assemblée montrait que Régis Vanhalst croyait en l’Homme, et que son engagement dans la vie politique s’appuyait sur sa foi catholique, sur les valeurs humanistes du socialisme, sur son métier de menuisier dont il transmettait le savoir-faire et sur sa famille.

 

Cette foi en l’Homme se lisait dans les témoignages de ses enfants, de son épouse, de ses amis de l’Action catholique ouvrière (et notamment de l’abbé Georges Verbrugge, curé à Sainte-Marie de la Lys à Armentières mais qui fut aumônier de l’ACO à Halluin, dans l’équipe de Régis Vanhalst), de ses collègues du conseil municipal, des élus de tous bords, des habitants de la cité Windels (dont il fut à l’origine de la réhabilitation et de la renaissance en aidant ceux qui y vivaient à en devenir les citoyens à part entière), de la communauté maghrébine, et la pensée de ceux qu’il a vu mourir à ses côtés durant la guerre d’Algérie…

 

Le maire d’Halluin Alexandre Faidherbe, son compagnon de route dans la vie municipale durant des dizaines d’années, concluait la cérémonie par ces mots :   

 

(…) Régis avait délibérément écarté ces scories de la politique que sont les honneurs, la notoriété, le carriérisme.

 

(…) L’homme de caractère et de tempérament, animé d’une extraordinaire volonté de faire bouger les choses, l’homme d’idéal avec constamment une particulière attention aux plus humbles, aux plus démunis. Pour Régis, la chose publique n’avait de valeur et de sens qu’au regard de la fraternité, de la solidarité, du respect de l’autre.

 

(…) Puissent les Halluinois bien mesurer aujourd’hui tout ce que cet homme passionné leur a apporté, puissent-ils mesurer la hauteur de l’engagement qui fut le sien et tout ce que cela a représenté comme travail. Son exemple continuera de vivre en nous ».

 

La Cité Charles Windels 

reconnaissante à l’Halluinois Régis Vanhalst.

 

Hommage de la Ville d’Halluin rendu le 1er Mai 2000.

 

Régis Vanhalst avait avant tout le sens de l’humain, avec un grand « H ». C’était pour lui une valeur fondamentale. Et c’est sans doute ce qui l’a conduit, entre autres, à la politique au sens antique du terme. « La chose publique » comme il disait. Un an déjà que Régis nous a quittés. Un an de grand vide même s’il reste présent dans la mémoire de tous ceux qui l’ont côtoyé.

 

Le 1er mai 2000, la cité Windels était chargée d’émotion. Une centaine de personnes, aux côtés de son épouse et de sa famille, étaient venues rendre hommage à l’artisan de la requalification de la cité dans le cadre de la Ville renouvelée.

 

Parce que faire de la réhabilitation, c’est renouer avec la citoyenneté. C’est redonner une dimension à la dignité humaine.

 

 Il n’a pas été choisi de rebaptiser la cité Charles Windels, résistant halluinois mort aux combats. Mais de laisser parler le devoir de mémoire en posant une plaque commémorative à celui qui a redonné une âme, un visage à cette courée : 

 

 La cité Charles Windels reconnaissante

 

 A Régis VANHALST

 

Conseiller Municipal de 1965 à 1977

Premier Adjoint au maire d’Halluin

Conseiller à Lille Métropole de 1989 à 1999

 

artisan de la requalification de la cité

dans le cadre de la Ville Renouvelée. 

 

 

C’était tout le sens des actions des combats de Régis Vanhalst : 

« Celui d’un militant toujours présent auprès de ceux qui souffrent et à qui nous avons tenu à rendre hommage en toute simplicité » a souligné le maire, Alexandre Faidherbe. 

 

13/2/2011.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

 

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Les sapeurs pompiers d'Halluin,

 au cours d'un exercice,

devant la piscine du Parc Public - 1 et 2.

(photos n°  5734-5736-5737)

 

Le Centre de Secours d'Halluin... Historique.

 

165 ans et pourtant le Centre de Secours d’Halluin n’a jamais paru aussi en forme, à l’image du Lieutenant Polnecq, le successeur de l’ancien Commandant Gevaert.

Il faut dire qu’en un siècle et demi, les techniques d’intervention des pompiers ont largement changé, au rythme de l’évolution de la nature des dangers que ces hommes affrontent. 

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si cette vocation se professionnalise de plus en plus. Etre pompier devient un métier à plein temps. A cela, plusieurs raisons. 

 Tout d’abord, l’évolution des dangers et des techniques d’intervention demande une formation plus pointue. Ensuite, le volontariat se fait rare. L’absence de compensation,  le manque de disponibilité, les contraintes économiques ou encore l’exode rural, empêchent les vocations éventuelles de s’exprimer.

 

C’est donc tout à l’honneur d’Halluin de s’affirmer aujourd’hui comme un des deux derniers centres de sapeurs pompiers volontaires de la Communauté Urbaine, au pris de gros sacrifices et d’une disponibilité de tous les instants pour les 52 bénévoles qui composent la 12ème Compagnie

 

Le Centre de Secours d’Halluin a donc 165 ans pour être très précis. C’est une décision du gouvernement qui le crée en 1845.  

Auparavant, les seaux en cuir mis à disposition dans les quartiers de la ville n’avaient pas empêché un terrible incendie de ravager trois fermes et quatorze maisons en 1814.

 

En 1845, le centre fonctionne avec 40 pompiers.  

En 1884, cet effectif est porté à 101. En même temps, le centre est divisé en deux sites : le centre ville et le Colbras. 

A partir de 1900, les pompiers se modernisent au fur et à mesure des évolutions techniques. 

En 1929, ils s’équipent d’une camionnette et d’une auto-pompe. 

En 1934, une remorque vient compléter l’attelage. 

Puis en 1948, le centre se dote d’un des premiers fourgons d’incendie normalisés (F.I.N.). 

Enfin 1956 marque l’arrivée du fourgon pompe d’une capacité de 2500 litres.

 

La création de la Communauté Urbaine de Lille en 1968 va changer la vie du centre.

L’organisation du travail des pompiers devient une compétence communautaire. C’est ainsi que le Centre de Secours d’Halluin devient la 12ème Compagnie de Sapeurs Pompiers de la Communauté Urbaine.

En 1974, le Commandant Gevaert, alors Capitaine prend le commandement de la compagnie. 

 

Les pompiers d'Halluin avaient déployé les grands moyens

pour célébrer les 150 ans du centre de secours, en 1996.

(Photo Mairie DD 23797  n° Img 881)

 

En 1996, durant les festivités du 150ème anniversaire, l’halluinois André Gevaert a été nommé Commandant honoraire. Une récompense très méritée au moment du départ en retraite, après 46 années de double vie au service du Centre de Secours d’Halluin.

  

Mais allons à la rencontre d’André Gevaert :

A 16 ans, le sapeur pompier Gevaert devenait le plus jeune d’Halluin, En 1996, au départ à la retraite, il était le plus ancien dans le plus haut grade, au niveau communautaire.

Au départ, André Gevaert s’est engagé par amitié. Tout d’abord pour le commandant de l’époque, puis pour trois collègues, pompiers volontaires, de l’usine Sion où il travaille. Très vite, la passion pour ce bénévolat le gagne. Depuis les interventions et les souvenirs se sont succédés. 

 

A quelques questions posées par un journaliste, en 1996, André Gevaert raconte : 

 

« Les conditions de travail des pompiers à mes débuts n’étaient pas aussi évoluées qu’aujourd’hui. Quand je suis rentré chez les pompiers, j’ai perçu un matériel rudimentaire. Nous n’avions même pas de cuir ni de bottes ! On apprenait sur le tas, au fil des interventions. 

A l’époque, nous étions encore appelés par sonnerie à notre domicile. Il y avait tout un réseau de fils électriques qui couraient à travers la ville, accrochés aux poteaux EDF. Tout cela état artisanal et dangereux, il y avait quelquefois des courts-circuits chez moi quand la sonnerie se mettait en route ! Ensuite, il y a eu la sirène, puis aujourd’hui le bip ». 

 

« Aujourd’hui pour devenir pompier volontaire c’est beaucoup plus difficile qu’auparavant. Cela est du à l’évolution des équipements du matériel, des techniques d’intervention et des risques encourus. 

Tout cela demande une formation pointue. S’il passe les premiers tests d’aptitude et les entretiens, le volontaire devient stagiaire pendant un an. Durant cette année, il doit passer des examens notamment sur les techniques de réanimation. De plus, tout au long de sa carrière, le pompier continue sa formation théorique et technique par des stages. Il faut vraiment être « mordu » pour tenir le coup ». 

 

« Pour moi, il y a toujours une place pour les pompiers volontaires. Surtout dans les zones rurales où il n’y a pas assez d’interventions pour que la présence de professionnels se justifie. 

Concernant Halluin, la relève semble assurée. Personnellement, j’ai toujours tout fait pour que l’équipe soit performante. La compagnie a une bonne réputation, mais cela demande beaucoup de travail et une disponibilité de tous les instants, ce qui n’est pas facile pour des volontaires qui doivent aussi faire face à leur travail civil, surtout de nos jours ».

 

 L'école d’Halluin compte 20 jeunes sapeurs-pompiers et 9 formateurs bénévoles.

 

Pour tous renseignements, s’adresser au Capitaine Sylvie Gevaert, présidente (qui n’est autre que la fille de l’ancien Commandant André Gevaert décédé le 2/1/2011), 8, place de l’Abbé Bonpain Halluin 03.20.23.87.42.

 

En effet comment faire quand on a moins de 16 ans et que l’on sait déjà que l’on veut s’engager comme sapeur-pompier volontaire ? 

La réponse a été trouvée en septembre 2002, quand a été créée (officiellement le 15) la section des jeunes sapeurs pompiers d’Halluin qui propose de former les jeunes pendant deux ou trois ans, le temps nécessaire pour acquérir les qualités indispensables pour être un soldat du feu.

 

Parallèlement, les formateurs pensaient déjà à la fin de la formation : « L’idée de marquer la fin de la première promotion est née tout de suite puisqu’il est de tradition chez les pompiers de faire une clôture de promotion », se souvient le Commandant Bruno Moulart. Une seule condition s’imposait aussitôt : que tous les enfants partent.

 

C’est alors que les formateurs évoquent aussitôt l’idée avec les parents d’un voyage à New-York. Tous adhèrent au projet et gardent le secret pendant plus d’un an.

Une cotisation est lancée et l’association des parents des jeunes sapeurs pompiers d’Halluin naît.

Ventes de petits-pains, soirées familiales, vente de chocolat…, chacun s’organise pour récolter des fonds. La ville, le Conseil général du Nord et le député Christian Vanneste aident également au voyage.

 

Et en avril 2004, les jeunes sapeurs pompiers d’Halluin se rendent à New-York : visite des casernes, hommage au mémorial dédié aux 343 pompiers new-yorkais morts dans les évènements du 11 septembre 2001.

 

Tous sont fiers de connaître enfin les célèbres pompiers new-yorkais. 

Pour autant les élèves n’oublient pas le but de leur formation : obtenir le brevet ors des épreuves se déroulant en juin. Là encore la cohésion du groupe a été gagnante puisque 100 % des jeunes réussissent l’examen.  

 

« Ils en ont tellement bavé, raconte le Lieutenant Sylvie Gevaert (promue Capitaine depuis) encore émue du succès de ses élèves, nous sommes très fiers d’eux. On leur a donné les outils, à eux de les utiliser à bon maintenant ». Seuls quelques élèves étaient encore trop jeunes pour entrer dans une caserne comme pompiers volontaires. Les formateurs les accompagneront encore pendant ces quelques mois.

 

La première promotion de l’école porte le nom de « Philippe Vandoorne » un ancien soldat du feu halluinois décédé : « La cohésion du groupe a été au-delà des enfants, des formateurs et des parents,conclut Sylvie Gevaert. Et les parents ont tenu leurs engagements autant que les enfants ». Les formateurs sont unanimes : Nous avons dépensé beaucoup d’énergie mais ils nous l’ont rendu au centuple ».

 

Le 12 septembre 2004, 22 nouveaux élèves constituaient la nouvelle promotion qui devait, cette fois, prendre le nom de l’ancien pompier halluinois et porte-drapeau décédé, Michel Boone.

 

L’Histoire du 18

Ce numéro vous devez l’avoir toujours à l’esprit. Grâce à lui, des milliers de vies sont sauvées chaque année.

Si sa création remonte aux années d’après-guerre (la seconde), son efficacité s’est accrue avec le temps.

En 1945, les postes incendie ou les mairies n’assuraient pas de permanences et c’est la gendarmerie qui recevait les appels d’urgence.

 

Il faudra attendre 1976 pour réformer ce système qui n’est plus adapté. En effet, à cette époque, les sapeurs pompiers professionnels sont de plus en plus nombreux et les centres de secours se multiplient.

 

En outre, c’est la police nationale qui détient la compétence sécuritaire pour les grosses communes. Il n’y a donc plus de raisons pour que les gendarmes continuent à recevoir le 18, alors qu’ils ne disposent pas des moyens adaptés pour répondre aux urgences.

Pire, dans les petites communes, n’ayant pas de brigade de gendarmerie, le numéro18 peut- être relié à un particulier, un commerce ou même… un couvent !

 

L’informatisation des services des pompiers va peu à peu régler le problème. En 1986, le Nord dispose déjà de quatre cents informatisés pour traiter les alertes. 

En 1988, un décret officialise ces centres et les dote du numéro unique 18.  

Désormais, tous les appels sont centralisés et traités en urgence directement par les sapeurs pompiers qui analysent les moyens à mettre en œuvre et alertent les postes de secours les plus adaptés et les plus proches. 

Le seul but de tous ces dispositifs étant d’assurer la plus grande sécurité pour les personnes et les biens. 

 

Un nouveau Centre en 2011...

 

En 2011, un nouveau centre d’incendie et de secours intercommunal verra le jour. Cette caserne unique remplacera celles de Comines, Halluin, Roncq, Linselles et Bousbecque.

Ce CIS accueillera 54 professionnels et 80 volontaires. 12 630 c’est la surface en m2 de la parcelle sur laquelle sera construite le Centre, qui occupera une surface au sol de 4 670 m2, quant à l’estimation elle se monte à 9 millions d’euros.

 

La fin d’une époque…

 

Dimanche 28 novembre 2010, C'était donc la dernière. Dans quelques semaines, lorsque le nouveau centre de secours de la vallée de la Lys sera ouvert, les cinq amicales de sapeurs pompiers seront dissoutes. Pour être regroupé dans une amicale de la vallée de la Lys.

C'est donc avec une certaine émotion que les pompiers volontaires d'Halluin, ainsi que les jeunes sapeurs pompiers volontaires se sont retrouvés une dernière fois à Halluin pour célébrer la Sainte-Barbe et mettre à l'honneur les pompiers partant à la retraite ou qui ont obtenu du galon.

 

Une page va donc se tourner en janvier avec la fermeture de la caserne halluinoise qui existe depuis 1845. Le lieutenant Thierry Polnecq mettra ainsi un terme à 26 années de carrière, dont 15 à la tête de la compagnie halluinoise. Un hommage appuyé lui a été rendu par tous les responsables politiques présents, maire, conseillère générale, député.

 

Mais ce dernier a voulu remercier également tous les sapeurs pompiers volontaires qui ont travaillé à Halluin. Et plus particulièrement, les caporaux chefs Dominique Lombard et José Mendez « qui souhaitaient mettre un terme à leur carrière de sapeur volontaire depuis un moment mais qui ont fait l'honneur de rester à mes côtés jusqu'à la fermeture ».

 

À partir de janvier 2011, il n'y aura donc plus qu'une amicale vallée de la Lys. Les différentes amicales se sont réunies régulièrement pour mettre en place la nouvelle association, qui sera présidée par l'adjudant chef Samuel Lesoin, pompier professionnel à Comines. « Au début, ce n'était pas facile, reconnaît-il. Il y a des identités fortes. On a ensuite tout mis en commun pour avancer ».

 

 Le bureau sera composé de cinq professionnels et de cinq volontaires, chaque centre de secours étant représentés. « On s'est appuyé sur les idées de chacun », ajoute le nouveau président, Qui apprécie cette tradition halluinoise très forte de mettre à l'honneur ses pompiers lors des passages de grade.

 

Un compliment qui a ravi Gilles Danny, président de l'amicale halluinoise pendant huit ans. « Il y aura une amicale des anciens sur Halluin, complète ce dernier, qui va prendre la relève. On souhaite garder cette image des pompiers sur Halluin ».

 

8/1/2011
 
Commentaire et Photos : Presse - Mairie - Daniel Delafosse
 
 

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 Jeudi vers 16h, un incendie s'est déclaré dans une classe de l'école Michelet et a très vite gagné la classe voisine. Le sinistre a rapidement pris des proportions importantes et spectaculaires. Il semble que l'incendie ait été provoqué à la suite de l'utilisation d'un four à émaux, ce que l'enquête aura à déterminer. Les dégats sont très importants. Tout le matériel scolaire a été détruit et les locaux de l'étage sont gravement endommagés. Les élèves ont pu être évacués sans incidents. Les pompiers d'halluin ont reçu le renfort de leurs collègues de Tourcoing. Il a fallu plus d'une heure pour venir à bout du sinistre. L'école sera fermée ce vendredi

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MALGRÉ L'INCENDIE DU MOIS DE JUIN

L'ÉCOLE MICHELET SERA OPÉRATIONNELLE AU "JOUR J"

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Incendie à la première usine d'incinération.

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