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Autres sports

 

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Les marcheurs halluinois participent

à la journée Cap santé, le 12 Février 2011.

(Photo 8972  n° Img 901)

 

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Les fondateurs de l'UH.
Fondation de l'Halluinoise avec Jules Maertens et G.Goerland,Robert Hoornaert,Alphonse Quartier.....

avec le drapeau datant de 1896.....

(photo n° 511)


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Délégation Franco-Belge,

Les dirigeants de l'U.H. Raymond Lepers, avec Julien Alard, (sapeur pompier)

à la douane avec le bourgmestre de Menin, Jean Lezy.....

photo n° 5991 - 481

 

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Une délégation des représentants des associations sportives et des supporters halluinois.
Nous reconnaissons : Mr le Maire Casier et son frère, Mrs Paux, Lezy,

Ducastel, Auguste Verhelst, André Kindt, Maurice Mathys, Freddy Mathys,

Daniel Verbrughe, Victor Vandekerkhove......

photo n° 2789

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Le Paris Dakar et les Halluinois de 1979 à 1985 :

Georges Vanelslande (à gauche) et Stéphane Bosteels qui tend la main

à Thierry Sabine, le regretté créateur du prestigieux Rallye. 

  (Photo 8718  n° Img 720)

 

Le Rallye Paris-Dakar (6/6)...

 par l'Halluinois Georges Vanelslande. 

  

Son aventure racontée dans la presse locale...

 

En janvier 2011, c'est avec un certain détachement que Georges Vanelslande suit aujourd'hui le Paris-Dakar, délocalisé sur le continent sud-américain. « En quelque sorte, le Sénégal, touchait la France », résume-t-il. Peut-être aussi parce qu'il s'y retrouve un peu moins dans le monde de l'auto, où l'électronique supplante la mécanique.


Il faut dire que l'Halluinois de souche a de qui tenir. Son grand-père était chauffeur de maître chez Dalle. « Il devait faire la mécanique tout seul, raconte Georges Vanelslande. J'étais souvent avec lui et il m'a transmis cette passion ».

 

Ce passionné va ouvrir son garage Citroën, chemin de Loisel, sur un coup de pouce du destin. Personne ne trouvait la cause d'une panne sur une DS 23 d'un industriel. Personne, sauf lui. « Un peu par hasard », reconnaît-il alors qu'il n'avait qu'un modeste garage en bois. « L'industriel va écrire à Citroën ». Des émissaires de la marque aux chevrons vont venir le voir : « j'étais nommé agent Citroën ! ».


Avant de participer au premier Paris-Dakar organisé par Thierry Sabine en 1979, Georges Vanelslande va fourbir ses armes en 2 CV cross, mais surtout faire une traversée du désert, 15 000 km à bord d'une 504, avec son ami Miguel, un coiffeur à Tourcoing.


Les premières années du Dakar seront effectuées en Citroën, GS ou 2 CV, avant de s'orienter sur les Toyota. Georges Vanelslande a été associé à Gérard Maïr la première année, avant de participer au côté de Stéphane Bosteels, dans le team du même nom, géré par le père, Stéphan. « La première année, il fallait tout avoir, même sa gamelle, on embarquait tout », se souvient-il.


Paralysé au milieu du désert.


« Avec Stéphane, on faisait à la fois pilote et copilote, on se partageait vraiment les rôles, tient à préciser Georges Vanelslande. On était des amateurs, on pouvait vraiment en baver ». Sur une étape, en tant que copilote, il a d'ailleurs frôlé le pire. « La direction a cassé et on est parti en tonneaux, raconte-t-il. Heureusement que j'ai été éjecté car l'arceau de sécurité a cassé et s'est planté dans le siège passager... ». Mais le choc a été tel, que pendant quelques heures, ses membres ne répondaient plus. « Paralysé au milieu du désert ».

 

Des moments douloureux dont des abandons, comme avec la 2 CV qu'ils avaient boostée. Mais si le moteur tenait, c'est « le reste qui n'a pas suivi, on allait trop vite ». N'empêche que cette tentative « était un joli coup de pub ».


Mais de très grands moments. Et un classement toujours plus proche des premiers : 22e en 1982 et 2e au classement marathon diesel, 19e en 1984 et pour leur dernière participation en 1985, ils termineront dans le top 10 (9e).  Mais surtout, ils vont réaliser un temps scratch en Mauritanie à Tichit, cette année-là. « Devant Pescarolo, Jacky Ickx... sourit Georges Vanelslande. Ils étaient plus rapides que nous. Mais ils se sont perdus sur cette spéciale ! »(N.E).

 

- F I N -

 

14/1/2012.

Commentaire : Daniel Delafosse                                                                                                    

 

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Le  Toyota FJ 45 du tandem halluinois :

Stéphane Bosteels et Georges Vanelslande,

sur le Rallye Paris-Dakar en 1985.

(Photo 8725  n°  Img 727)

 

En 1985... Les Halluinois,

et le Rallye Paris-Dakar (5/6).

 

Coup de Chapeau aux Halluinois !

 

1985 : Cette année, la famille princière de Monaco (Albert, Caroline et Stéphano Casiraghi) participe au rallye. En moto, la victoire finale revient une seconde fois à Gaston Rahier sur BMW et en auto l’équipage Zaniroli-Da Silva (Fra) l’emporte sur Mitsubishi.

 

Pour la dernière participation des Halluinois, Grégoire Verhaeghe enlève une très belle 7ème  place sur sa 500 Honda-Barigo. Il parvient de plus à terminer 1er du classement marathon et 1er dans la catégorie des 500 cc… Chapeau l’artiste !

 

Et sur 362 autos au départ, l’équipage formé de Stéphane Bosteels-Georges Vanelslande enlève une extraordinaire 9ème place et réalise son meilleur classement individuel au général, depuis la création du rallye.

 

L’équipe halluinoise a même réussi l’exploit de remporter une superbe victoire dans l’ épreuve spéciale de Tichit (Mauritanie) et ainsi devancer les stars du volant : Zaniroli, Metge, Pescarolo, mais aussi le duo Jacky Ickx et Claude Brasseur !

 

Le second équipage Bernard Bosteels-Hugues Prouvost sur Toyota prend une belle 53ème place. Quant à la troisième formation, Stéphan Bosteels-Hubert Verraes, elle abandonnera avant d’arriver sur la plage de Dakar.

 

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Le Toyota FJ 45 du second équipage halluinois,

Bernard Bosteels et Hugues Prouvost,

sur le Rallye Paris-Dakar en 1985.

(Photo 8726  n° Img 728)

 

A leur retour et pour la première fois, les « vedettes » halluinoises étaient reçues officiellement en Mairie ; l’occasion en particulier de rendre un hommage et des bravos nourris à Stéphan Bosteels le père, un grand modeste, sans qui l’aventure du Paris-Dakar pour le team Bosteels n’aurait jamais existé.

 

Un an plus tard et en marge de la course, le 14 janvier 1986 au Mali, le créateur du rallye Thierry Sabine, le chanteur Daniel Balavoine et trois autres passagers décèdent dans un accident d’hélicoptère resté dans toutes les mémoires…

Désormais le « Dakar » ne sera plus jamais comme avant, une page est définitivement tournée !

 

A suivre...  

 

12/1/2012.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

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L'Halluinois Grégoire Verhaeghe,

en Moto Barigo 560, termine 11ème sur 132 partants,

 lors du Rallye Paris-Dakar 1983.

(photo 8724  n° Img 726)

 

1983 - 1984... Les Halluinois,

et le Rallye Paris-Dakar (4/6).

 

Les Halluinois toujours présents et combatifs...

 

1983 : Le chanteur Daniel Balavoine prend pour la première fois le départ du Dakar. Hubert Auriol l’emporte en moto sur BMW et l’équipage auto Ickx/brasseur sur Mercedès.

 

L’Halluinois Grégoire Verhaeghe sur Honda-Barigo 560 se classe à la 11ème place sur 132 partants et les deux équipages sur Toyota, Stéphane Bosteels - Georges Vanelslande et Bernard Bosteels associé à Stéphan Bosteels devront abandonner à nouveau parmi  les 253 autos/camions au départ.

 

1984 : Si Michel Sardou est associé à Jean-Pierre Jabouille champion de F1, c’est Gaston Rahier (Bel) sur BMW qui gagne en moto, et en auto l’équipage René Metge/Lemoyne (Fr)  sur Porsche 911 remporte la première place.

 

Du côté halluinois, on constate l’abandon de Grégoire Verhaeghe sur Honda-Barigo 560, tandis qu’en auto, sur 256 participants, on assiste à une excellente performance de l’équipage Stéphane Bosteels-Georges Vanelslande qui se classe à la 19ème place, toujours sur Toyota.

 

La paire Stéphan Bosteels-Bernard Bosteels arrive 64ème et la troisième formation halluinoise composée de Hubert Verraes-Maurice Desrumaux termine à la 66ème place. Depuis 1979, c’est le meilleur résultat d’ensemble du team halluinois Bosteels !

 

A suivre...

 

10/1/2012.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

 

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En 1982, Stéphane Bosteels et Georges Vanelslande,

au Rallye Paris-Dakar, sur la Toyota HJ  n° 318.

terminent 2ème au classement général "Diesel".

(Photo 8723  n° Img 725)

 

En 1982... Les Halluinois,

et le Rallye Paris-Dakar (3/6).

 

La grande année des Halluinois !

 

1982 : Le départ est à nouveau donné de la place de la Concorde, l’arrivée se situant comme de coutume sur les rives du Lac Rose. 382 concurrents se présentent au départ, soit plus du double que lors de la première édition. Les frères Marreau (Fr), surnommés « les renards du désert », offrent à Renault et Elf un joli succès. Cyril Neveu continue, quant à lui, sur sa lancée. Intégré à l’équipe Honda, il s’impose à Dakar et apporte ainsi à la marque japonaise un premier succès qui en appellera d’autres.

 

Pour les Halluinois c’est enfin la grande année ! En motos, sur 130 partants, L’Halluinois Grégoire Verhaeghe, qui pilote cette fois une Honda Barigo 500 cc, se classe au final sur le podium à la 3ème place… Incroyable ! Il faut rappeler que Verhaeghe est toujours un motard privé (soutenu par aucune grande marque de motos). 

 

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L'Halluinois Grégoire Verhaeghe

en Motos, se classe 3ème,

du Rallye Paris-Dakar 1982.

(Photo 8720  n° Img 722)

    

Après ce véritable exploit, le quotidien « L’Equipe » écrivait alors ceci : « A la 3ème place, Grégoire Verhaeghe complète le succès des Honda. Ce jeune nordiste de 21 ans, qui n’a toujours compté que sur lui-même et sur son sac à dos depuis qu’il participe au « Dakar », méritait bien de monter sur le podium. Il est de la race des Neveu et Vassard (les deux premiers motards). Intelligent, il a choisi de mener sa course sagement, bien à l’écart des pilotes d’usine ».

 

Dans la catégorie autos, l’équipage Stéphane Bosteels – Georges Vanelslande sur Toyota atteint pour la première fois l’arrivée sur la plage de Dakar, en terminant à une formidable 22ème place sur 236 équipes, et, cerise sur le gâteau, les deux Halluinois terminent 2ème au classement général « Diesel ».

 

Le second équipage halluinois composé de Stéphan Bosteels-Hubert Verraes et du mécano Delaplanche rejoint aussi pour la première fois Dakar et prend une honorable 64ème place sur Toyota également. Les trois véhicules halluinois réalisent un véritable petit exploit, car ils étaient les seuls concurrents nordistes encore en course. (DD).

 

A suivre... 

 

8/1/2012.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

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L'Halluinois Grégoire Verhaeghe,

le plus jeune engagé termine 65ème,

 sur les pistes du Paris-Dakar en 1979.

(Photo 8721  n° Img 723)

 

En 1979... Les Halluinois,

 et Le Rallye Paris-Dakar (1/6).

 

 Le début d'une superbe aventure...

 

Depuis 33 ans, le rallye Paris-Dakar est un défi et une aventure humaine dans laquelle des amateurs passionnés se lancent aux côtés de pilotes de renom. A cette occasion, Daniel Delafosse, passionné d’histoire locale, revient sur le parcours de quelques halluinois qui ont disputé le plus grand rallye du monde de 1979 à 1985.

 

Durant ces sept années, nos représentants ont eu le plaisir de découvrir les joies de cette nouvelle grande aventure africaine, mais aussi les déboires et les souffrances liés à un tel périple. 

 

L'aventure débute en 1977. Thierry Sabine se perd en moto dans le désert de Libye au cours du rallye Abidjan-Nice. Sauvé des sables in extremis, il rentre en France subjugué par ces paysages et se promet de faire partager cette découverte. Il imagine alors un parcours partant d'Europe. Le tracé rejoindrait Alger, puis traverserait Agadez pour s'achever à Dakar. Le fondateur associe une devise à son inspiration : "Un défi pour ceux qui partent. Du rêve pour ceux qui restent ".

 

Le projet se concrétise rapidement. Le Paris-Dakar, une compétition à part qui fait place aux sans-grades et qui porte un message d'ouverture vers l'autre, interpelle, surprend et séduit. Pendant trente ans, des histoires de sport et d'hommes s'y sont écrites.

 

1979 : Le pari de Thierry Sabine prend forme le 26 décembre 1978 : 182 véhicules sont présents sur la place du Trocadéro pour un périple de 10.000 km vers l'inconnu, direction Dakar. La rencontre entre deux mondes, recherchée par le fondateur de l'épreuve, se produit sur le continent africain. Parmi les 74 pionniers qui atteignent la capitale sénégalaise, Cyril Neveu, au guidon d'une Yamaha 500 XT, ouvre le premier palmarès.

 

Pour ce baptême de l’épreuve, il y a 33 ans, cinq Halluinois étaient aussi au départ : Le jeune motard Grégoire Verhaeghe et les pilotes autos Stéphan Bosteels  associé à son fils Stéphane Bosteels, des Transports du même nom, ainsi que le second équipage du team Bosteels formé de Gérard Maïr, ancien footballeur professionnel et tennisman halluinois et du co-pilote Georges Vanelslande garagiste de métier.

 

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Le Team Halluinois Transports Bosteels,

 sur Citroën GS n° 109, au Paris-Dakar 1979.

(Photo 8728  n° Img 729) 

 

En motos, Grégoire Verhaeghe était le plus jeune engagé du rallye, avec la plus petite cylindrée une Honda 125 cc. Sa moto avait plus de 70.000 km au compteur avant de partir de Paris ; il arrivera à Dakar après de multiples péripéties !

 

Pour cette première participation, notre volontaire et courageux motard se classera à une très honorable 65ème place sur 182 partants, motos autos et camions réunis. Moins chanceux, les deux équipages halluinois, sur Citroën GS, devront abandonner en cours de route. (DD).

 

A suivre....

 

4/1/2012.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

 

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Les Halluinois Stéphan Bosteels et Hubert Verraes,

au départ du Rallye Paris-Dakar en 1981,

pilotent la Citroën n° 143.

(Photo 8722  n° Img 724)

 

1980 - 1981... Les Halluinois,

et le Rallye Paris-Dakar (2/6).

  

 Grégoire Verhaeghe se distingue...

 

1980 : Le lancement du Dakar rencontre immédiatement un vif succès et engendre un véritable engouement chez les concurrents comme chez les constructeurs. Pour cette seconde édition, les plus grandes usines telles que Yamaha, Volkswagen, Lada et BMW, engagent chacune une équipe. Cette édition est marquée en outre par une grande première : l’apparition des camions.


Cyril Neveu gagne pour la deuxième fois consécutive sur une Yamaha privée tandis que dans la catégorie auto, Kotulinsky et Luffelman (All) sont couronnés sur Volkswagen. Le premier camion à inscrire son nom au palmarès est le Sonacome de Ataquat, Boukrif et Kaoula (Fr).

 

Pour son second Dakar, l’unique représentant halluinois Grégoire Verhaeghe, sur sa Honda 250 cc., se classe à une très belle  13e place  sur 90 motards. 

 

1981 : Le Paris-Dakar a rapidement conquis le public, fasciné par ces aventuriers ordinaires qui défient le désert avec les moyens du bord. Les Yamaha et les Honda " bricolées au fond du garage " côtoient la Rolls-Royce de Thierry de Montcorgé ou la Citroën CX du pilote de F1 Jacky Ickx, accompagné du comédien Claude Brasseur. Hubert Auriol, déjà surnommé " l'Africain ", remporte son premier Dakar sur BMW. La victoire finale en auto revient à la paire René Metge- Bernard Giroux sur Range Rover.

 

Grégoire Verhaeghe (sous les drapeaux) est absent cette année-là, et les équipages halluinois Stéphane Bosteels-GeorgesVanelslande (Toyota) ainsi que celui formé de Stéphan Bosteels (Père) associé à Hubert Verraes (Citroën) ne termineront pas le rallye, qui compte 60 autos au départ.

  

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L'Equipe Halluinoise Bosteels-Verraes,

 sur le Rallye Paris-Dakar de 1981.

(Photo 8719  n° Img 721)

 

Néanmoins, ils profiteront de leur abandon prématuré pour faire un film sur le rallye, dont trois projections, en mars 1982, réuniront plus de 400 spectateurs, au cinéma d’Halluin  « Le Familia ». (DD). 

 

 A suivre...

 

6/1/2012.

Commentaire : Daniel Delafosse