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industrie - Divers -
Fabrique de peignes à tisser CROMBEZ-MAERTENS, 5 rue Jacquard:
M. & Mme Jules MAERTENS à droite avec quelques voisins et amis
pendant la guerre 1914/1918 photo 2224
Le personnel des Ets Maertens durant la première guerre mondiale. photo n° 02223
Pendant la Première Guerre mondiale.
Au centre : M. Jules Maertens.
(photo n° 0225)
Fact AL00404
Fact AL00729
Camion et remorque à benne basculante contruits chez Gheysen et Verpoort
à Menin ( photo 9401 )
- BD4695
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La Salle du Manège… Historique.
Saviez-vous que l’on doit la salle du Manège à la mère de l’Halluinois Roger Beke ? Construite pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qui était un manège pour chevaux va évoluer en hangar pour la gym avant de devenir la salle polyvalente où gravite la vie locale.
Façade de la Salle du Manège rénovée en 2002.
(Photo DD 12199 n° Img 368)
(Utilisez la loupe, à droite, pour agrandir
ou déplacer la photo à votre convenance).
Le secteur de la salle du Manège était plutôt agricole en 1941. Une ferme se situait à l’emplacement de l’actuel monument aux morts et des pâtures s’étendaient à l’arrière, là où le Manège a vu le jour, M. Alfred Simono élevait des animaux à cet endroit-là.
En juillet 2009, Roland Verkindère, le président de l’Association des Seniors Halluinois, explique que le Manège a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir de 1941.
« Un ingénieur français a été mandaté par les Allemands pour que les officiers ennemis puissent s’entraîner sur leurs chevaux ». explique-t-il.
Mais le manège équestre n’aurait jamais vu le jour sans la contribution de la mère de Roger Beke, le président des Klappende Kloef.
« Alfred Maret, entrepreneur en maçonnerie (sans doute l’ingénieur décrit par Roland Verkindère), avait fait bâtir deux maisons, raconte-t-il, « ma mère qui souhaitait déménager de la rue de l’Egalité à Roncq avait jeté son dévolu sur l’une d’entre elles.
Les Allemands avaient alors demandé à Alfred Maret de construire un manège. Pour y parvenir, l’entrepreneur halluinois avait besoin de liquidités pour acheter les matériaux. La vente de la maison à ma mère lui a permis d’édifier ce manège ! ».
Mais aucun cheval allemand n’entrera sur ce manège. A la Libération, les premiers bals se dérouleront sous ce qui n’était qu’un hangar couvert, des matériaux seront récupérés pour stabiliser la piste en sable.
C’est l’UH gym qui l’utilisera d’abord en y installant cordes, anneaux, etc, jusque dans les années 60. Puis elle sera habillée de cloisons en bois, un plancher sera aménagé et la scène sera inversée pour trouver son emplacement actuel.
Elle devient une salle polyvalente et une salle municipale dans les années 70 autour de laquelle une bonne part de la vie locale va s’organiser, de la vie associative à la vie politique. L’autre grosse transformation sera entreprise dans les années 90 pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui.
(Photo DD 12197 n° Img 357)
Rénovation Intérieure - Salle du Manège - 2002.
(Photo DD 12198 n° Img 361)
Une réflexion est engagée pour éventuellement repositionner l’entrée vers le nouveau parking. Roger Beke, âgé de 65 ans, a toujours vécu en face, dans l’une des premières maisons de la rue J. Watteeuw. Enfant, il y a vécu sa première « cuite » lors d’un vin d’honneur, a failli se blesser sérieusement en jouant dans les vestiaires quand le hangar servait à la gymn.
Roger Beke (1945 - 2011).
(Photo DD 8952 n° Img 886)
Observateur privilégié, Roger Beke (décédé en février 2011) pourrait parler pendant des heures du Manège :
« Depuis 1945, tous les Halluinois (es) sont passés par celle salle, et moi-même je me suis habitué aux mouvements et manifestations générés dans cette salle ; j’y ai fêté mes 50 ans, j’y ai reçu une décoration de la fédération des sociétés musicales, s’en est suivi un bal folk » Comme souvent, la salle du Manège était quasiment pleine avec le passage de 750 personnes.
« Je me sens un peu chez moi salle du Manège, à la fois en raison de son origine puisque sans ma mère elle n’aurait peut-être pas vu le jour, mais aussi parce que j’ai établi beaucoup de contacts avec le personnel municipal où je retrouve des anciens élèves (R.B. a été enseignant).
Le Manège a joué plus d’un tour à des générations d’Halluinois.
« Dans les années 50-60, les halluinois ont pratiqué également le tennis, en dehors de la période d’été, car, à cette époque, Halluin ne disposait pas de salle sportive pour pratiquer ce sport ». D.D.
18/4/2011.
Commentaire : Daniel Delafosse
Ets Verkindère-Decofrance.
Vue de machines Hélios.
(Photo n° 1105)
L'Industrie Halluinoise en 1982.
Il y a 30 ans, en 1982, un certain nombres d'entreprises halluinoises employant plus de cent salariés, pouvaient à ce titre être considérées comme les "grands" de la commune. Il s'agissait de :
Bodez (183 salariés) - Bonduel (122) - Gratry (344) - Garnier-Loridan-Bell (186), Lemaitre-Demeestère (133), Tissavel (328), Verkindère-Decofrance (361) - Cappelle (128) et Provost (268 salariés).
Dans celles qui "flirtent" avec la centaine on pouvait citer : Geerlandt (96 salariés - Grimonprez (86) et Brepols (94 salariés).
Un tisserand devant son métier jacquard,
chez Gratry, rue de la Lys.
(Photo n° 602)
Cité Industrielle par essence et par tradition, Halluin reste dans ce domaine victime de son passé, un passé qui la rend bien plus fragile face aux aléas de la conjoncture. Il y a en 1982, à peu près autant de gens qui résident à Halluin et travaillent à l'extérieur, que de non-Halluinois qui viennent travailler à Halluin.
On estime que la ville offre alors entre 5.000 et 5.200 emplois. Le total des emplois de l'industrie s'élève à 3.428 en 1982, ce qui représente 65 à 70 % de la population halluinoise. Mais en 1979 il était de 4.230, soit une perte sèche de 800 emplois.
Bien entendu, ces emplois n'ont pas disparu d'un seul coup, ce qui explique qu'on n'en ait pas fait grand cas dans les "médias" autres que la presse locale. Cette perte est le fruit d'une part de disparitions d'entreprises ; d'autre part, de "dégraissages" effectués par petits paquets au sein de plusieurs sociétés.
Il faut signaler qu'une partie importante de ces emplois n'a pas été supprimée ; simplement, ils ont "déménagé". C'est à la fois réconfortant en ce qui concerne les emplois à proprement parler... et fort inquiétant pour Halluin elle-même.
Le textile demeure, et de loin, l'activité dominante dans la cité : 1.454 emplois y sont directement rattachés. Soit un peu moins de la moitié de l'activité industrielle, soit encore un tiers de la totalité des emplois offerts dans la commune.
Sur les 800 emplois qui ont disparu en trois ans, plus de 750 venaient du textile : on est passé de 1979 à 1982, de 2.233 emplois à 1.454.
Mais il existe au moins trois facteurs dignes de remonter le moral des plus pessimistes. D'abord, si des entreprises ont "dégraissé" ou ont disparu, d'autres ont été créées ou ont embauché.
La Direction et le Personnel des Ets Bodez, en 1980.
(Photo n° 3892)
Ensuite, l'importance croissante d'un secteur du meuble relativement bien portant. De 746 emplois, en 1979 à 759 en 1982. Et surtout Halluin tire une solidité supplémentaire de l'éparpillement de ses entreprises. Les emplois évoqués plus haut sont répartis au sein de... 52 entreprises différentes. Ce qui met la commune à l'abri d'une véritable catastrophe dans ce domaine.
Le développement réel d'une zone industrielle et la meilleure liaison de cette zone avec les voies de communication, par le biais de la voie rapide AI-RN 17 récemment inaugurée, représente un atout non négligeable.
13/2/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
L'Eglise Saint-Hilaire,
et la Mairie d'Halluin, en 1900.
(Photo n° 7761)
Paul-Pierre Defretin
Maire d'Halluin en 1900.
Halluin et ses Industries... en 1900 !
Pour Halluin, 1900 fut vraiment la belle époque...
La ville était alors en plein essor industriel.
Le Tissage Defretin, rue de la Gare, vers 1900.
Il comptera plus de 1200 ouvriers.
(Photo n° AL256)
M. Jules Gratry, en 1900.
Fondateur du Tissage
rue de la Lys Halluin.
(Photo n° 2643)
Le Tissage Gratry, au début du XXème siècle :
Il comptait plus de 1000 ouvriers avant 1914.
Partie de l'usine, face à la future rue Jean Jaurès.
(Photo n° 2659)
On y dénombrait :
15 fabriques de toiles.
5 tissages mécaniques de tissus.
3 blanchisseries de fils.
4 fabriques de châles.
4 teintureries.
2 fabriques de toiles d’emballage.
1 filature de coton.
2 fabriques de papier de fantaisie.
2 filatures de lin.
Le rouissage du lin,
sur les bords de la Lys, en 1902.
(Photo n° 2311)
3 imprimeries.
2 fabriques de caoutchouc.
8 fabriques de chaises.
3 fabriques de chicorée.
1 fabrique de construction de ciment armé.
1 manufacture de carreaux en ciment.
2 fonderies de fer.
1 fonderie de cuivre.
3 chromolithographies.
Un groupe d'ouvrières de l'atelier d'imprimerie,
et fabrique d'images (Chromolithographie)
Maison Eblagon-Landsberg, rue Palestro, en 1910.
(Photo n° 00820)
1 fabrique d’orgues.
1 fabrique d’huiles.
7 brasseries.
1 tuilerie.
1 tannerie.
1 bonneterie.
1 vannerie.
235 cabarets.
Estaminet "A l'arrivée des cyclistes".
tenu par Mme Libert vers 1900.
(Photo n° 2962)
Bureau des Douanes - Rue de Lille Halluin,
Années 1900.
(Photo n° 3992)
21/2/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse.