Evénements

Mr Ceriez décoré de l'ordre chevalier dans l'ordre du mérite en 1967.
(photo n° 5993)
Une réception du duc de Guise en Belgique.
(phpto n° 5992)
Espace "François Mitterrand" 24, rue Marthe Nollet Halluin.
Plaque en Bronze offerte par le Parti Socialiste Halluinois.
(Photo DD 8649 n° Img 658)
Née le 29 Octobre 1924 à Verdun, Danielle Mitterrand veuve de l’Ancien Président de la République François Mitterrand, est décédée à l’âge de 87 ans ce Mardi 22 Novembre 2011, à l’Hôpital Georges Pompidou Paris.
Voir aussi :
Rue Marthe Nollet - Espace François Mitterrand (Inauguration en 1996).
Mairie et "Espace François Mitterrand" - Août 2011.
22/11/2011
Commentaire et Photo : Daniel Delafosse
Le Monument aux Morts au Cimetière d'Halluin - Novembre 2000.
(Photo DD 8641 n° Img 640)
Le Drapeau Français… Historique.
Emblème national de la Vème République, le drapeau tricolore est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge). Aujourd'hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bâtiments publics ; il est déployé dans la plupart des cérémonies officielles, qu'elles soient civiles ou militaires.
L'histoire.
Aux premiers jours de la Révolution française, les trois couleurs sont d'abord réunies sous la forme d'une cocarde. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, une grande agitation règne à Paris. Une milice se constitue ; elle porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composée des antiques couleurs de Paris, le bleu et le rouge. Le 17 juillet, Louis XVI se rend à Paris pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale. Il arbore la cocarde bleue et rouge à laquelle il semble que Lafayette, commandant de la Garde, ait ajouté le blanc royal.
La loi du 27 pluviôse an II (15 février 1794) fait du drapeau tricolore le pavillon national, en précisant, sur les recommandations du peintre David, que le bleu devait être attaché à la hampe.
Le XIXème siècle voit s'affronter le blanc des royalistes légitimistes et les trois couleurs héritées de la Révolution. Le drapeau blanc est remis à l'honneur sous la Restauration mais Louis-Philippe reprend le drapeau tricolore et le fait surmonter du coq gaulois.
Lors de la Révolution de 1848, si le drapeau tricolore est adopté par le gouvernement provisoire, c'est le drapeau rouge qui est brandi par le peuple sur les barricades en signe de révolte.
Sous la IIIème République, un consensus s'établit progressivement autour des trois couleurs. A partir de 1880, la remise des drapeaux aux armées lors de la fête du 14 juillet est un grand moment d'exaltation du sentiment patriotique.
Si le comte de Chambord, prétendant au trône de France, n'a jamais accepté le drapeau tricolore, les royalistes ont fini par s'y rallier pendant la Première Guerre Mondiale.
Le drapeau français aujourd'hui.
Les constitutions de 1946 et de 1958 (article 2) ont fait du drapeau tricolore l'emblème national de la République.
Aujourd'hui, le drapeau français est visible sur les bâtiments publics. Il est déployé lors des commémorations nationales et les honneurs lui sont rendus selon un cérémonial très précis. Lorsque le Président de la République s'exprime publiquement, le drapeau français est souvent placé derrière lui. En fonction des circonstances, on trouve aussi le drapeau européen ou le drapeau d'un autre pays.
20/11/2011
Commentaire et Photo : Documentation - Daniel Delafosse
Le Monument aux Morts, rue de Lille Halluin.
(Photo DD 8635 n° Img 049)
La Marseillaise... Historique et Paroles.
La Marseillaise : hymne national français. Ce chant fut composé par l'officier français du génie Claude-Joseph Rouget de Lisle.
La Marseillaise sera reprise sur les champs de bataille, en des journées d'héroïsme. Le général en chef Dumouriez la chanta le 6 novembre 1792 face à l'armée autrichienne à Jemmapes (ancienne commune de Belgique ; aujourd'hui Mons); l'officier Carnot contre les Autrichiens à Wattignies (Nord) en 1793 ; à Wissembourg (Bas-Rhin), c'est le général Hoche; puis en mai 1800, Napoléon Bonaparte la fit chanter au Mont Saint-Bernard pour soutenir ses troupes lors de la campagne d'Italie. Le dimanche 17 novembre 1918, dans l'église Notre-Dame de Paris, après la messe et les prières, Charles Marie Widor joua la Marseillaise sur les orgues. Et les Français qui avaient assisté à ce Te Deum, se mirent à chanter.
En septembre 1944, une circulaire du ministère de l’Education nationale préconise de faire chanter la Marseillaise dans les écoles pour "célébrer notre libération et nos martyrs".
Le statut d'hymne national de la Marseillaise est de nouveau confirmé dans les constitutions de 1946 et 1958. Sous son mandat de Président de la République française, Valéry Giscard d’Estaing a fait diminuer le tempo de la Marseillaise afin d'atteindre le rythme original. Par conséquent, la Marseillaise jouée actuellement est une adaptation de la version officielle de 1887.
L’auteur.
Né en 1760 à Lons-le-Saunier, Claude-Joseph Rouget de Lisle est capitaine du génie mais a mené une carrière militaire assez brève. Révolutionnaire modéré, il est sauvé de la Terreur grâce au succès de son chant. Auteur de quelques romances et opéras, il vit dans l’ombre sous l’Empire et la Restauration jusqu’à son décès à Choisy-le-Roi en 1836.
Le 20 avril 1792, la France en révolution entre en guerre contre l’Europe des monarques coalisés. Quelques jours plus tard, le maire de Strasbourg, le baron de Dietrich, lors d’une soirée en compagnie de militaires qu’il avait coutume d’organiser, constate avec regret que la France révolutionnaire ne possède pas un hymne national capable de galvaniser ses soldats et les volontaires engagés afin de défendre la “ patrie en danger ”. Touché par la remarque du baron, le capitaine du génie Claude-Joseph Rouget de Lisle, poète et musicien à ses heures, compose dans la nuit du 25 au 26 avril les paroles et la musique du Chant de guerre pour l’armée du Rhin. Le chant est bientôt adopté par les fédérés marseillais qui en montant à Paris vont le populariser et l’imposer comme chant patriotique et révolutionnaire. Ils lui donnent aussi son nom, Hymne des Marseillais puis La Marseillaise, laquelle devient chant national par le décret du 14 juillet 1795 (26 messidor an III) qui ne sera toutefois définitivement appliqué qu’à partir du 14 février 1879.
C’est également sous la IIIème République, Le 14 juillet 1915, que les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides.
Paroles de la Marseillaise.
REFRAIN
Aux armes, citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur...
Abreuve nos sillons !
COUPLETS
I
Allons ! Enfants de la Patrie !
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé ! (Bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes
Aux armes, citoyens ! Etc.
II
Que veut cette horde d'esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (Bis)
Français ! Pour nous, ah ! Quel outrage !
Quels transports il doit exciter ;
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !
Aux armes, citoyens ! Etc.
III
Quoi ! Des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! Des phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (Bis)
Dieu ! Nos mains seraient enchaînées !
Nos fronts sous le joug se ploieraient !
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !
Aux armes, citoyens ! Etc.
IV
Tremblez, tyrans et vous, perfides,
L'opprobre de tous les partis !
Tremblez ! Vos projets parricides
Vont enfin recevoir leur prix. (Bis)
Tout est soldat pour vous combattre.
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produira de nouveaux
Contre vous tout prêt à se battre.
Aux armes, citoyens ! Etc.
V
Français, en guerriers magnanimes
Portons ou retenons nos coups !
Épargnons ces tristes victimes,
A regret, s'armant contre nous ! (Bis)
Mais ce despote sanguinaire !
Mais ces complices de Bouillé !
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !
Aux armes, citoyens ! Etc.
VI
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Liberté ! Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (Bis)
Sous nos drapeaux que la Victoire
Accoure à tes mâles accents !
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !
Aux armes, citoyens ! Etc.
COUPLET DES ENFANTS
Nous entrerons dans la carrière,
Quand nos aînés n'y seront plus ;
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus. (Bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.
Aux armes, citoyens ! Etc.
Enfants, que l'Honneur, la Patrie
Fassent l'objet de tous nos vœux !
Ayons toujours l'âme nourrie
Des feux qu'ils inspirent tous deux. (Bis)
Soyons unis ! Tout est possible ;
Nos vils ennemis tomberont,
Alors les Français cesseront
De chanter ce refrain terrible :
Aux armes, citoyens ! Etc.
Vous désirez écouter :
youtube.com/watch?v=221UWotqwdo&feature=related
11/11/2011
Commentaire : Documentations - Daniel Delafosse
Le premier Foyer Démocratique, rue de Lille.
L'EPI... aujourd'hui.
(photo n° 3482)
Le Foyer Démocratique... Historique.
Le Foyer Démocratique, rue de Lille, est inauguré en 1921. On voit sur cette photo le tenancier du foyer Henri-Boonaert en blouse blanche. Un jeune homme tient une queue de billard.
Au rez-de-chaussée, on trouvait une salle de billard, de loisirs et de lecture, et une caisse d'épargne populaire, "La Ruche".
A l'étage, le Syndicat Libre avait ses bureaux, ainsi que l'Epi et la mutuelle "La Prévoyance".
Le grenier servait aux réunions syndicales. Très vaste, il abritait aussi la section dramatique Rerum Novarum, dont les pièces de théâtre faisaient salle comble certains dimanches.
11/2/2011.
Commentaire : Daniel Delafosse
Une fête du travail à la Maison des Syndicats Libres en 1936.
(photo n° 2968)
La Maison des Syndicats Libres... Historique.
Inaugurée le 15 Mai 1927, celle-ci abritait toutes les organisations ouvrières chrétiennes d'Halluin et succédait au Foyer Démocratique.
On y trouvait le siège des syndicats et des groupes culturels, et une mutuelle. Le café servait à des conférences-débats et à des soirées chantantes.
A l'étage, une salle servait également aux conférences, au cercle d'études Léon XIII, de bibliothèque et de lieu de répétition pour l'Harmonie des Travailleurs.
Dans les année 1930, les Halluinois habitués des lieux avaient pour nom : Albert Dewailly ,Emile Decotegnie, Victor Montagne, l'abbé Eugène Catry, Arthur Houte, Jules et Gustave Verkindère, Joseph Declercq, Henri Parmentier, Albert Myngers, Jeanne Saint-Venant, Marie-Jeanne Montagne, Marie-Louise Losveldt et d'autres membres notamment de la JOCF.
"La Prévoyance", fondée le 11 Février 1853, y trouva son siège dès l'ouverture.
En présence de Guy Henant député de la Mayenne
photo Jeanne Saint-Venant
BD16386
11/2/2011.
Commentaire : Daniel Delafosse
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