Eglise Notre-Dame des Fièvres - Mai 2015 (Démontage Croix

Mai 2015 : Clocher de l'Eglise Notre-Dame des Fièvres...

Croix enlevée pour restauration et remplacement du paratonnerre.

(Photo DD 23862 n° P1270476)

Mémento Halluin Edition 1970.

(Photo X DD 23867 n° Img 904)

Eglise Notre-Dame des Fièvres : Mai 2015 :

La croix démontée...

Récit Journal "La Voix du Nord" du 6 Mai 2015.

Il a été décidé en urgence de démonter la croix sommitale de l’église Notre-Dame-des-Fièvres qui menaçait de tomber. L’occasion de remplacer le paratonnerre qui était radioactif. Mais inoffensif.

Qui sait que la plupart des paratonnerres juchés en haut des églises (et de nombreux autres bâtiments) contiennent des éléments radioactifs ? Pas grand monde, certainement. Au niveau de la paroisse, on en avait en tout cas conscience et il était prévu de changer le paratonnerre de l’église Notre-Dame-des-Fièvres.

« S’est rajoutée la calotte en zinc qui s’est un peu décrochée, explique Michel Coquet, responsable du conseil économique de la paroisse. Puis la croix qui s’est penchée ». Ils ont donc profité de la nacelle et de l’intervention pour le paratonnerre pour descendre la croix. Et vu son état, nul doute, qu’un nouveau coup de vent aurait pu avoir des conséquences dramatiques. « C’est une masse d’une centaine de kilos, cela aurait pu blesser quelqu’un ». Sans parler du risque d’endommager une toiture refaite il y a à peine quelques années.

Elle sera donc entièrement restaurée par la société Bodet durant huit semaines. La flèche et le coq retrouveront leur lustre et seront de nouveau installés dans la première quinzaine de juillet. L’église a été construite à la fin des années 20.

« Pas de danger »

Le paratonnerre, installé dans les années 50, contient du radium. Élément radioactif. Bigre. C’est d’ailleurs de Paris, que Marc Gélin, de la société ABB, qui a racheté Soulé et Helita fabricant de ce fameux paratonnerre radioactif, est venu récupérer le paratonnerre. Masque, lunettes, combinaison, cordon de sécurité, tout est fait avec le maximum de précaution. Même si, compteur Geiger à l’appui, aucune émission de becquerel n’a été mesurée. « Il émet toujours, confie le spécialiste. Mais, cela ne présente aucun danger. Même si ce n’est pas anodin ». Nous voilà rassurés.

Il sera remplacé par un « pulsar 30 », qui permet de couvrir une zone de 60 à 80 m contre la foudre. Ce paratonnerre dispose d’une pointe à dispositif d’amorçage, qui permet un déclenchement anticipé et de diffuser la charge de la foudre dans les deux descentes conductrices en cuivre. « Ce n’était plus aux normes, il n’y avait qu’un câble », explique un paroissien. Le second a été installé ce lundi, profitant de la nacelle. Des câbles mis à la terre du bâtiment et qui seront reliés en juillet à la terre du paratonnerre.

Le coût de cette restauration devrait avoisiner les 30 000 € (le changement de paratonnerre était budgétisé à hauteur de 13 000 €). Ce qui n’est pas neutre pour la paroisse. « Mais, nous allons peut-être demander une aide au diocèse et nous espérons une participation des paroissiens », précise Michel Coquet.