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Il y a 110 ans... à gauche de cette photo : on peut voir la boulangerie Morel-Hennion

  (emplacement actuel de l'Epi). A droite : emplacement actuel des Ets Sylvie Thiriez.

(Photo JD DD 24041  n° Img 091)   

 

La Boulangerie l'Epi et les Syndicats CFDT et CGT en 1993. 

(Photo Mairie DD 24057  n° Img 150)

 

Au même endroit... en Septembre 2012 : la façade de l'Epi, rue de Lille Halluin. 

(Photo DD 24043  n° p1080474)     

 

Fleurissement par le service espaces verts de la Ville d'Halluin - Août 2014.

(Photo DD 24036  n° P1210525)

 

Il y a 20 ans... le 1er Mai 1995 :

 

Récit Magazine Municipal - Juillet 1995.

 

Inauguration des nouveaux bâtiments de l'Epi, rue de Lille ...

(Photo Mairie DD 24039  n° Img 059) 

 

... le 1er Mai 1995, par Alexandre Faidherbe Maire d'Halluin.

(Photo Mairie DD 24040  n° Img 061)

 

 

L'Epi en Août 2005.

(Photo DD 24046  n° Img 095)

 

L'Epi en Octobre 2006.

(Photo DD 24047  n° Img 103) 

 

L'Epi en Septembre 2008.

(Photo DD 24048  n° Img 105)

 

 

L'Epi en Août 2010.

(Photo DD 24045  n° P1010636)

 

L'Epi, rue de Lille Halluin - Août 2011.

(Photo DD 24044  n° P1020984)

 

L'Epi en Août 2013.

(Photo DD 24042  n° P1130645)

 

L'Epi en Août 2014.

(Photo DD 24035  n° P1210523) 

 

L'Epi... en Mai 2015 :

  

l'Epi : Entrée, rue de Lille - Mai 2015. 

(Photo DD 24049  n° P1270818)

 

Récit Journal "Nord Eclair" du 29 Mai 2015.

 

Samedi 30 Mai 2015, la maison des syndicats et autres associations, plus connue sous le nom de l’EPI, ouvre grand ses portes pour ses 20 ans.

  Son président, René Schmidt, définit le lieu comme un maillon entre les pauvres et les institutions.

À quoi sert l’EPI ?

« Cette maison abrite douze associations qui apportent de l’aide et des conseils à toute la population. Cela peut être pour les salariés, même s’ils ne sont pas syndiqués. Pour les locataires, les consommateurs, pour des informations sur les mutuelles, l’aide à domicile… L’EPI est ouvert à tous, gratuitement. Nous accueillons aussi des assemblées générales, des conférences, des animations diverses. Nous mettons à disposition des salles gracieusement et on offre le café. Nous avons eu 700 réservations en 2014. »

L’institution de l’EPI date de 1905. Pourquoi célébrer les 20 ans ?

« Oui, en 1905, des gens ont fondé une boulangerie solidaire pour donner à manger aux ouvriers dans la misère. D’où le nom. Mais cette activité s’est effondrée avec l’arrivée des supermarchés au milieu des années 60. Nous avons vendu les différents biens, puis, en 1988, il a fallu mettre la clé sous la porte. C’est en juin 1995 que l’EPI est devenue une maison des syndicats, sous l’impulsion d’Alex Faidherbe et de Jean-Luc Deroo. Cela a été le fruit d’un gros travail de concertation entre toutes les associations. Aujourd’hui, nous travaillons ensemble, en harmonie, pour apporter des services aux gens. »

Pourtant, les syndicats ne sont pas tous d’accord entre eux quand il y a des réformes…

« Ça, on le laisse à Paris. Nous travaillons main dans la main et notre but est d’être proche des gens. »

Quels sont vos rapports avec la municipalité ?

« M. Desplanque est venu contrôler nos comptes et il n’a vu aucun problème. La Ville a décidé de nous supprimer 10 000 euros de subventions, ce qui nous permet juste de payer le secrétariat et un agent d’entretien à mi-temps. Si l’apport de la Ville baisse encore, on est mort. Nous avions demandé une subvention de 2 000 euros pour ces 20 ans et elle a été refusée. Nous aurions aimé faire une animation avec des petits lots à gagner mais ce ne sera pas possible. »

Les 20 ans de l’EPI, vendredi 29 Mai de 18 h à 20 h, conférence-débat sur la Sécurité sociale animée par la CGT pour apporter d’autres solutions que celles présentées aujourd’hui. Entrée libre. Portes ouvertes samedi 30 Mai 2015 de 9 h 30 à 12 h au 134 rue de Lille. Accueil de toutes les associations. 

 

 Gauthier Desplanque, premier adjoint en charge des finances, contredit René Schmidt sur la baisse de subvention de la Ville : « le secrétariat est un contrat aidé. Il y avait un mécanisme complexe où l’EPI remboursait à la ville les 10 000 euros versés par l’État pour ce contrat. Nous avons baissé la subvention de cette même somme et l’EPI n’a plus besoin de nous rembourser. C’est pour eux une opération blanche ». Quant à la structure, l’élu y voit un service pour la population, un lieu de rencontre et d’accueil : « les associations ont besoin de l’EPI, la ville ne veut pas qu’il disparaisse » 

  Les syndicats sont les plus nombreux dans cette maison qui a été, dès 1905, structurée avec les organisations syndicales. On trouve donc la CFDT et les retraités de la CFDT, la CFTC, la CGT et ses retraités, la CLCV (Consommation logement et cadre de vie), les retraités de FO, les Seniors Halluinois, Familles de France, des bénévoles qui apportent leurs conseils sur les mutuelles. L’ADAR et l’ADAF sont spécialistes de l’aide à domicile. Aucune de ses structures n’est payante et il est interdit d’exercer une activité rémunérée au sein de l’EPI. 

 

Siège de plusieurs Associations Halluinoises - Mai 2015.

(Photo DD 24050  n° P1270817)

 

René Schmidt Médaillé de Bronze

Jeunesse et Sports - 19 Septembre 2013.

  

 

Récit Magazine Municipal - Octobre 2013.

(Photo Mairie DD 24051  n° Img 111)

 

Voir aussi...Cliquez ci-dessous : 

 

L'ancienne boulangerie coopérative est devenue Maison des syndicats (Mai 1995) 

Léon Saint-Venant... Un exemple de Militantisme (1913 - 2009). 

 Arthur Houte, figure syndicale halluinoise. 

Le Foyer Démocratique (Historique). 

 L'Epi - Hector Dumoulin en 1920 (Porteurs de pain).

 

 

29/5/2015

Commentaire et Photos : ARPH - Mairie - Presse - Daniel Delafosse