Cérémonie 100ème Anniversaire 5/8 (11 Novembre 1918-2018).

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Monument aux Morts d'Halluin, rue de Lille...

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Dassonville 11 Novembre 2018 n

... dépôt de gerbe par Gustave Dassonville Maire d'Halluin...

(Photo Mairie DD 30958 n° das)

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...accompagné de deux membres du Conseil Municipal des Jeunes...

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... Dimanche 11 Novembre 2018.

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Dassonville 11 Nov n

(Photo Mairie DD 30959 n° das)

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"La Flamme sacrée" de... l'Arc de Triomphe Paris - Verdun - Wervicq-Sud à Halluin.

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Dépôt de Gerbe face à la stèle...

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... de l'Amicale des Anciens Sous-Officiers, Brigadiers et Caporaux d’Halluin...

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... 11 Novembre 2018.

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La sonnerie aux Morts...

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Dassonville Novembre n

... ce 11 Novembre 2018...

(Photo Mairie DD 30960 n° das)

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... suivie de la Minute de silence...

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... et de La Marseillaise...

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... par l'Harmonie Municipale d'Halluin.

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Gustave Dassonville Maire d'Halluin...

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... explique, à l'assistance, le sens de la "Flamme Sacrée"

apportée de Verdun - Wervicq-Sud à Halluin.

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Dassonville 11 N n

"La Flamme sacrée" déposée devant le Monument aux Morts d'Halluin.

(Photo Mairie DD 30961 n° das)

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... avant son discours.

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Discours du Maire d'Halluin :

Qui aurait imaginé, il y a plus de 100 ans, que l’assassinat d’un archiduc, de l’autre côté du continent européen, allait déclencher un conflit mondial d’une intensité jusque-là inconnue ? Pas eux. Eux, ces millions de militaires et de civils qui pensaient, en 1914, que ça ne durerait que quelques semaines. Eux, quiont été appelés, pensant revenir auprès des leurs rapidement et qui ont connu l’horreur du combat armé, des bombardements d’obus, des mitrailleuses, les gaz, bref de la guerre totale. Eux qui bien malgré-eux, ont connu la “guerre nouvelle“ dans ces tranchéesqui les protégeaient autant qu’elles les emprisonnaient.

Derrière les sillons surplombés par les barbelés, des hommes qui luttent contre l’ennemi, les ennemis. Celui d’en-face, lui aussi civil ou militaire, lui aussi armé, lui aussi apeuré mais déterminé. Mais aussi les ennemis de l’Homme au quotidien : le froid, la boue, la vermine, la grippe, les rats, les cadavres.
Aujourd’hui, ce n’est pas à des combattants, des poilus, des disparus, des sacrifiés, que nous rendons hommage. C’est à des héros, tous, autant qu’ils étaient. Héroïques d’avoir répondu à l’ordre de mobilisation générale, héroïques de s’être engagés pour le seul amour de leur Patrie et la défense d’une liberté alors perdue. Héroïques de ne pas avoir cédé face aux incommensurables difficultés. Héroïques d’avoir surmonté toutes leurs peurs. Héroïquesd’être allés jusqu’au bout d’eux-mêmes pour que les générations à venir n’aient pas à vivre sous le joug de l’envahisseur.

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Tristement devenus célèbres, les noms des batailles de Verdun, du Chemin-des-Dames, de la Marne, du Mont des singes doivent résonner, aujourd’hui, comme autant de vies sacrifiées qui n’auront pas été vaines. La “Der des Der“, disaient-ils… Mais l’Histoire, avec un grand “H“ ne répond pas aux seuls espoirs des hommes et les années qui ont suivi l’ont malheureusement prouvé.

À nous, aujourd’hui, demain, pour nos enfants, de préserver l’état de paix. De leur inculquer les valeurs républicaines qui sont les nôtres. Et cette mission qui nous incombe, elle se perpétue aujourd’hui, au pied de ce monument, en leur rappelant le lourd tribut payé par la France et des colonies d’alors-1.45 millions de morts et près de 2 millions de blessés- jusqu’à cette signature, le 11 novembre 1918, dans le wagon d’une forêt de Compiègne.

De ceux qui sont revenus, amochés, la “gueule cassée“, le corps mutilé et le traumatisme resté intact jusqu’au dernier souffle, il ne reste aujourd’hui que le souvenir. Lazare Ponticelli, le dernier Poilu, avait fait une promesse à ses camarades de tranchées. Peu avant son décès, il y a 10 ans, il confiait : «Quand nous montions à l’assaut, nous nous disions : si je meurs, tu penseras à moi.»
A nous, aujourd’hui, de penser à eux et d’honorer leur dévouement, leur bravoure et leur souvenir.

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