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Dans la Meuse, en 1961, passage à la Douane des cyclistes :

Jean Paul Dejonghe, Jean Paul Legarec, Alain Lesage,

 Paul Declercq, Jean Paul Quivron, Damien Verkindère, Paul Massal,

Jean Pierre Feys, Raymond Massal (à l'extrême-droite de la photo).

(photo n° 3422) 

 

L'Halluinois Raymond Massal...

 Souvenirs Professionnels... et la Douane :

 

Raymond Massal a commencé sa carrière à l'âge de 15 ans chez Bosteels, l'une des trois agences en douane d'Halluin. Sa mission : dédouaner les marchandises en transit dans les pays de la CEE. C'était l'époque faste pour Halluin.

 

Raymond Massal est entré en 1959, comme coursier, chez Bosteels, l'une des trois agences de déclarants en douanes d'Halluin avec Mussche et Vallaeys. Il gravit tous les échelons et termine directeur avant d'incarner le combat social des transitaires, sacrifiés en 1993 par l'Europe. 

De ce métier, il garde des souvenirs marquants : « Il y avait des camions partout. C'était l'embouteillage permanent rue de Lille. Halluin était une ruche ! Les douanes ont généré plus d'un millier d'emplois entre les douaniers, les transitaires et tous les emplois connexes : les papetiers, les garagistes, les banques, les cafés-restaurants... ».

 

L'importation battait son plein : charbon en provenance de Russie en passant par le fil venu du Pakistan, produits chimiques, électronique sans oublier la viande et le poisson... Toute cette marchandise transitait par la rue de Lille avant l'ouverture en 1967 du bureau international des douanes avenue de l'abbé Lemire.

La douane d'Halluin était l'une des plus prolifiques du territoire avec, dans la période faste, 8 milliards de francs de taxes perçus par jour sur ces échanges commerciaux. Raymond Massal a le coeur rempli de souvenirs. Plus ou moins heureux.

 

Il y a cette fameuse nuit où il a déchargé tout un camion de moutons sur l'ordre d'un inspecteur des douanes -soupe au lait- qui voulait voir la pièce n°86 située tout à l'avant du chargement : « Le matin venu, il ne l'a même pas regardé... ».

Mais il préfère ces rencontres plus inattendues : « Toutes les stars passaient par Halluin pour rejoindre Bruxelles quand il n'y avait pas l'autoroute. J'ai vu Bourvil, Annie Cordy et Henri Salvador qui a chanté dans une veste rouge et noir à carreaux au café du Miroir... C'était fantastique ! »

 

1/10/2011

Commentaire et Photo : ARPHalluin - Presse - Daniel Delafosse