:

01838

01838

Procession de la Fête-Dieu vers 1910,

 qui passe rue des écoles (actuelle rue G.Desmettre).

(Ph. n°1838, 1840)

 

La Procession de la "Fête-Dieu". 

 

La fête du Saint-Sacrement se célèbre le jeudi qui suit l'octave de la Pentecôte : au plus tôt le 21 mai, et au plus tard le 24 juin.  Chaque année, la procession de la Fête-Dieu était très suivie par les Halluinois. Elle disparut à la fin des années 50.

 

 Sur la photo, les enfants de choeur précèdent le prêtre qui expose et promène dans les rues de la Ville le Saint-Sacrement. Il est accompagné par le dais tenu par quatre personnes.  A l'extérieur de l'église, le dais est porté par les membres d'une Confrérie en costume, ou, à défaut de ceux-ci, par d'autres laïques.  

 

Rituel de la Procession...

 La procession de la fête du Saint-Sacrement est une procession générale. Le jour de cette solennité, tout le Clergé séculier et régulier de chaque localité, ainsi que les Confréries si c'est l'usage, doivent prendre part à la procession qui est faite par l'église principale et qui doit être l'unique procession du lieu.

 

À la sacristie. -- On prépare, outre ce qui est nécessaire pour la Messe solennelle : deux encensoirs ; un nombre suffisant de cierges, pour ceux qui prendront part à la procession ; des ornements blancs, pour ceux qui en porteront s'il y a lieu, suivant ce qui est dit plus loin.

 

A la crédence. -- Outre les objets nécessaires pour la Messe solennelle, on y met : l'ostensoir couvert d'un voile blanc, et l'hostie qui doit être placée dans l'ostensoir ; la chape et le voile huméral pour le Célébrant ; un ruban ou cordon de soie blanche qu'il mettra à son cou pour soutenir l'ostensoir si c'est nécessaire ; le livre des oraisons ; près de la crédence, on met l'ombrellino et la croix de procession. 

l'hostie que l'on portera en procession le matin doit être consacrée à la Messe qui précède immédiatement la procession.

  

En lieu convenable. -- On dispose le dais, et quatre lanternes avec des cierges si la procession sort de l'église.

 

7/10/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse