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 Vue aérienne de la place de l'église Saint Hilaire dans les années 1955 - 1965.

Remarquons, au loin sur la droite, le clocher de l'église du Mont et

soyons impressionnés par l'immense zone de terres agricoles

qui séparaient le centre ville de l'église St Alphonse !!!

(carte A Louf 805)

 

 La carte postale dure depuis 1865…

(Récit Journal Nord-Eclair du 3 Juin 2010).

  

Née de l'imagination d'un fonctionnaire autrichien des postes, la carte postale est devenue au fil de ses presque 150 ans un objet de consommation de masse qui, s'il a connu son âge d'or au début du XXe siècle, reste incontournable. 

 

Heinrich Von Stephan. C'est à lui qu'il faudra penser cet été lorsque vous enverrez vos nouvelles de la Côte à la diaspora familiale. L'idée de départ : offrir un nouveau moyen de communication aux troupes allemandes. 

 

On est bien loin de l'exotisme des vacances. D'ailleurs, au départ, la France et la Grande-Bretagne (ou le timbre est né en 1837) sont réticentes à adopter ce système nouveau, du fait de son peu de discrétion. Il faudra attendre le 20 décembre 1872 pour qu'une loi autorise l'usage de la carte postale dans l'Hexagone.

 

À cette époque, on ne parle pas encore d'illustration sur la face recto du carton... Ce n'est en effet qu'en 1889 qu'apparaissent les premières cartes illustrées. Et alors que l'usage de la photographie est encore balbutiant, les premières modèles de ce genre ne décolleront vraiment en France qu'à la faveur de l'Expo Universelle de Paris en 1900, avec le tirage de 300 000 cartes de la Tour Eiffel (aujourd'hui, on estime qu'elle a été reproduite à 5 milliards d'exemplaires !). 

 

Le début du XXe siècle marque d'ailleurs l'âge d'or de la carte postale. Le téléphone n'est pas encore très répandu et les progrès de l'écriture, grâce à l'instruction obligatoire, favorisent son essor. Elle sert à avertir d'une visite, donner des nouvelles de la famille.

 

Sur le front, en 1914-1918, elles sont un lien entre les soldats et leurs proches. Après un léger déclin, les congés payés de 1936 redonnent un coup de fouet au produit. Après la Seconde Guerre mondiale, les illustrations se diversifient, intégrant l'humour, la BD... 

 

En 2009, malgré une production en baisse, on estime qu'il circule 330 millions de cartes chaque année en France.  

 

 Vue panoramique d'Halluin vers 1965.

A droite : la salle du Manège entourée de verdure, à côté l'usine

Lemaitre-Demeestère qui laissera place au foyer-logement du Val de Lys.

Un peu plus haut, sur la droite, les toits caractéristiques

des usines Loridan et Glorieux à côté. 

A droite, au 1er plan : les trois appartements Castelain, 111, rue de Lille.

(carte A Louf 804)

 

 Au premier plan, la maison d'habitation de la famille Lemaitre dont l'usine 

textile était située à l'arrière : emprise actuelle du foyer-logement du 

Val de Lys. Sur la droite on aperçoit les toits et la cheminée de l'usine 

Loridan-Dupont et juste à côté la toiture des Ets Glorieux. 

On aperçoit la route de Menin à Reckem avec le château d'eau. 

(carte A Louf 806)

 

12/8/2013.