Résidence Jacques Brel - 2013 (35e Anniversaire de Décès Brel).

Au 1er plan, Résidence Jacques Brel, rue Marthe Nollet Halluin - Octobre 2013.

(Photo DD 18577 n° P1140121)

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Jacques Brel (1929 - 1978)

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35ème Anniversaire de la mort

de Jacques Brel... 1978 - 2013.

(Photo DD 18579 n° Img 247)

Né le 8 avril 1929 à Schaerbeek (Belgique), Jacques Brel nous quitte le 9 Octobre 1978 à Bobigny (France) : Le plus grand seigneur contemporain de la chanson est mort, nous laissant en héritage un répertoire de quelques centaines de chansons violentes et sensibles, mêlant l’espoir, la détresse, la révolte et la tendresse.

Après une carrière d’auteur compositeur interprète, il sera acteur et réalisateur.

Texte journalistique (SIPE) paru lors de son décès en octobre 1978.

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Jacques Brel sur scène.

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«Je suis un chansonnier ! La chanson me permet d’exprimer mes indignations. Mais je ne m’en prends pas à des personnes précises : "Il ne s’agit jamais d’une femme, mais d’un type de femmes, d’un homme, mais de dix hommes à la fois. "

« J’attaque ce qui me dérange la vue, ce qui gêne le bonheur. Je suis obsédé par les choses laides ou vilaines, dont personne ne veut parler, comme si on avait peur de toucher à une plaie qu’il faut soigner… »

« J’écris et je chante parce que j’en ai envie. Ce n’est pas gai, les gens qui ne réalisent pas leurs rêves ! »

« Je ne suis pas un révolté comme certains le pensent. Je n’aime d’ailleurs pas les étiquettes. La révolte ? Pour quoi faire ? Je me contente de faire passer mes inquiétudes dans mes chansons (…) « Je ne me prends ni pour un poète, ni pour un musicien. Je fais des chansons, rien que des chansons. Huit par an, pas plus : après je radote. Je n’ai pas tellement de choses à dire ».

« Je ne travaille pas pour les applaudissements. Ils me font plaisir, mais je suis heureux comme un bottier à qui l’on dit « Vous m’avez fait des chaussures formidables. » Pour moi, le métier de chanteur est un métier d’artisan ! »

« J’en ai marre de me défoncer. Vous verrez qu’un jour on me détestera de m’avoir trop aimé ».

« J’arrête le tour de chant parce que j’ai besoin de solitude et de liberté. J’ai envie de faire tout ce qui m’était interdit jusqu’à maintenant. Je veux partir en bateau et lire, lire. Et puis je veux vivre (…) Comment vit-on sinon en étant d’accord avec soi-même » ?