:

cinéma

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"L'heure de la vengeance" : film américain

de 1952 : un chercheur d'or en Californie

dont la femme a été tuée devient hors-la-loi

pour la venger.-

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"Le roi pirate" : film américain de 1953

réalisé par Sidney Salkow.

Au 16ème siècle, après avoir combattu les

espagnols avec les Français le Prince hollandais 

Rolland découvre que son frère, le roi Stéphan

s'est allié avec les espagnols.- 


"La femme au gardénia" : un film policier de

Fritz Lang de 1953.  Dans la distribution 

figurent Raymond BURR plus connu par les

séries TV ( Robert Ironside de 1967 à 1975 et

Perry Masson de 1985 à 1993)  et Nat King Cole

qui interprète son propre rôle.-

Lors de la semaine de l'Ascension 1954, le cinéma Jean Fievet proposait

3 films, du Dimanche  21 mai au jeudi 27 mai 1954 :

 

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Dont "Le trou Normand" : 

3.900.000 entrées en France.

C'est le premier film de Brigitte Bardot

alors agée de 17 ans.-  

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"Panique à Gibraltar": film de guerre italien

de Duilio Coletti de 1952.

L'aventure de quelques soldats italiens

durant la seconde guerre mondiale.-

 

"L'inconnu de Monaco ": drame psychologique

anglais de Victor Saville réalié en 1952. -

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 Le cinéaste Laurent Tirard, en octobre 2009,

 dans "Halluin Magazine" raconte...

(Photo Mairie DD 13783  n° Img 566)

 

(..) Je suis né à Roubaix mais c’est Halluin, où habitaient mes grands-parents, qui a marqué les années de mon enfance. 

J’avais cinq ans lorsque mes parents ont déménagé à Fontainebleau mais je me souviens bien de mes vacances halluinoises. Près de la frontière qui, à l’époque, était encore très présente dans la vie quotidienne ».

 

Son grand-père, et futur maire d'Halluin, Albert Desmedt, était alors journaliste à la Voix du Nord :

« Il avait un don pour raconter les histoires. J’étais fasciné et j’ai voulu faire comme lui. D’abord avec des écrits, puis avec des BD et, enfin vers 16 ans, en tournant mes premiers petits films en Super 8. J’avais trouvé ma voie (...). 

 

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 Le dernier Astérix mis en scène par Laurent Tirard.

(Photo Mairie DD 14106  n° Img 565) 

28/10/2012.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

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(Haut de l'affiche) - Publicité,

 pour le Cinéma "Le Familia" Halluin, en 1991 :

Nouveaux équipements - Son Dolby-Stéréo et Ecran 9m.

(Photo DD 12102  n° Img 976) 

 

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Pour Avril 2012, le hall du cinéma "Le Familia" d'Halluin,

affiche les premiers films passés en 3D.

(Photo DD 12095  n° p1040159)

 

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Salle du cinéma "Le Familia" -  Avril 2012.

(Photo DD 12087  n° p1040167)

(Utilisez la loupe, à droite, pour agrandir

ou déplacer la photo à votre convenance).

 

Le samedi 14 Avril 2012, après l'inauguration officielle de son nouvel équipement numérique et de la technologie 3 D, le cinéma halluinois "Le Familia" est résolument tourné vers l'avenir... 

 

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Il y a 20 ans, en 1992 : Tournage du film d'Edwin Baily,

"Faut-il aimer Mathilde ?" avec Dominique Blanc (anorak beige)

 Scène tournée sur le parking du "Relais de l'Europe" Halluin-Est.

(Photo DD 12094  n° Img 971)

 

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2012 - Salle de Projection

 du cinéma "Le Familia" Halluin

(Photo DD 12031  n° Img 937)

 

 A cette occasion, il était intéressant de faire un résumé des grandes dates qui ont jalonné le 7ème Art.

 

M O T E U R !

 

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Le 13/2/1895, Louis et Auguste Lumière,

  déposent le brevet du Cinématographe.

(Photo DD 12093  n° Img 970)

 

Depuis son invention, le cinématographe a fait du chemin... Voici les grands événements qui ont marqué son histoire, des débuts d'Hollywood au succès historique du "Titanic".

 

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En 1924, Hollywoodland (sorte de résidence huppée)

 est amputée des quatre dernières lettres.

 Sa réclame domine toujours le temple du cinéma.

(Photo DD 12081  n° Img 964) 

 

1908 - Hollywood : Au début du XXe siècle, une bourgade américaine, Hollywood, devient le rendez-vous de tous les professionnels du cinéma. C'est là que le réalisateur David W. Griffith réalisera le premier travelling de l'histoire, en fixant sa caméra à l'avant d'une voiture. Et aussi le premier gros plan du cinéma, sur le visage de l'actrice Mary Pickford.

 

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Charlie Chaplin devient Charlot.

(Photo DD 12048  n° Img 948)

 

1912 - Charlie invente Charlot : Jeune comédien, Charlie Chaplin aligne les gags dans les sketches qu'il tourne pour le réalisateur Mack Sennett. Mais c'est dans "Le Vagabond" qu'il campe pour la première fois le personnage de Charlot, avec sa canne et son chapeau melon. Charlot sera bientôt la coqueluche du monde entier !

 

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Présentation du Programme de 1990 à 1992,

à l'effigie du film "The kid"

 (Photo DD 12092  n° Img 969)

 

1921 - un enfant en vedette : Il a six ans, il est haut comme trois pommes et coiffé d'une casquette trop grande : Jackie Coogan, héros de "The Kid" aux côtés de Charlie Chaplin, est la première vedette enfant du cinéma ! Il sera suivi de beaucoup d'autres : de Shirley Temple, qui interprète son premier rôle à 4 ans, à Macaulay Culkin, le héros de "Maman j'ai raté l'avion".

 

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Affiche du film "Le Chanteur de jazz" - 1927.

(Photo DD 12047  n° Img 947)

 

1927 - le cinéma parle ! : Aux débuts du cinéma, les films sont muets. Les acteurs grimacent pour exprimer la joie, la peur... Avec "Le Chanteur de jazz", tout change : pour la première fois, un acteur parle et chante ! Le cinéma parlant va voir naître une nouvelle race de comédiens.

 

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Mickey imaginé par Walt Disney.

(Photo DD 12053  n° Img 953)

 

1928 - salut, Mickey : Inspiré par une petite souris qui lui rendait visite lorsqu'il travaillait dans son garage de Kansas City, un jeune dessinateur, Walt Disney, imagine le personnage de Mickey. C'est le début des studios Disney. Walt Disney sera aussi le premier à oser produire en 1937 un dessin animé long métrage : "Blanche Neige et les sept nains".

 

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Le 3 Juin 1950 "Becky Sharp" est le 1er film de long-métrage

en couleurs suivant le procédé Technicolor trichrome.

(Photo DD 12051  n° Img 951) 

  

1932 - le Technicolor : Longtemps, les rares films en couleurs sont peints à la main, directement sur la pellicule. Mais en 1932, la société américaine Technicolor invente une caméra révolutionnaire : elle enregistre, sur trois pellicules, le rouge, le bleu et le jaune qui composent la couleur des images. Bien que ce procédé coûte très cher, les réalisateurs s'en donnent à coeur joie. La pellicule couleurs, elle ne sera inventée qu'en 1950.

 

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1er film en CinémaScope, procédé dont la Fox

a acquis le brevet "La Tunique", d'Henry Koster,

ouvre à ce titre une nouvelle étape, en 1953.

(Photo DD 12056  n° p1040197)

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 "Cléopâtre" superproduction sortie en 1963,

avec le couple mythique,

 Liz Taylor et Richard Burton.

(Photo DD 12076  n° Img 960)

 

1953 - le Cinémascope : Dans les années 1950, le cinéma a une nouvelle concurrente : la télévision. Comment rivaliser avec ce petit écran ? En voyant grand : C'est la naissance du cinémascope, qui permet de doubler en largeur le format habituel des films.

 

 

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Christopher Reeve dans "Superman"

(Photo DD 12054  n° Img 954)

 

1973 - Superman vole : Comment faire voler un acteur, sans que le public s'aperçoive qu'il est suspendu à des câbles ? En le filmant sur un fond bleu, ce qui permet ensuite de "découper" l'image du personnage et de l'inscruter dans un autre décor. Ce procédé utilisé dans "Superman", permettra un peu plus tard de faire voler les vaisseaux spatiaux de "La Guerre des étoiles" (1977), ou "E.T." (1982 sur son vélo...

 

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"Jurassic Park" en 1993.

(Photo DD 12055  n° Img 955)

 

Les années 1980 - des héros sur ordinateur : En 1982, dans "Tron", un homme évolue dans un monde fantastique. Pour la première fois, l'ordianteur crée de toutes pièces des images pour le  cinéma. L'image de synthèse autorise désormais les idées les plus folles : faire revivre des dinosaures "Jurassic Park" en 1993, ou transformer un héros en personnage de dessin animé "The Mask" en 1994.

 

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En 1997, Kate Winslet et Leonardo DiCaprio,  

dans, le film "Titanic" de James Cameron,

qui remporte un succès planétaire.

(Photo DD 12096  n° Img 972)

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(Photo DD 12100  n° p1040236)

 

1990 - 2000 : On parle de la crise du cinéma mais la créativité n'a jamais été aussi grande.

 

2011 : Les frères Lumière pensaient que le cinéma n'avait aucun avenir... Durant l'année  2011, les chiffres d'entrées des salles françaises n'ont jamais été aussi élevés depuis 1966, dépassant les  215 millions de spectateurs.

 

Créé en 1979, le cinéma "Le Familia" d'Halluin a comptabilisé 400.000 entrées ces dix dernières années. 

 

 

                                                      Commentaire : 

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                                                        (Photo DD 12031  n° Img 937)

 19/4/2012.                                                                       

 

 

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Café "Bucksom" Menin (Belgique).

(Photo 12027  n° Img 933) 

 

Le Café et Cinéma Meninois :

 "Bucksom"... Historique.

 

Le café est resté 110 ans dans les mains de la famille Cottenie-Deckmyn-Tyberghien. Tous les hommes de la famille ont toujours été appelés par le nom Bucksom.

 

Rudy Tyberghien est le dernier de cette dynastie à avoir tenu un café. Il ne sera plus derrière le comptoir mais il continuera à se nommer Bucksom, en mémoire de ses aïeux.

 

L’histoire commence en 1899 quand Henri Cottenie fait bâtir un cinéma aux Baraques (Frontière Belge d’Halluin) « Chez Bucksom ». Henri était un des tous premiers à Menin (Belgique) à vouloir exploiter une salle cinématographique.

 

Il faudra attendre 1910 pour voir arriver sur le marché des films produits par les célèbres Studios d’Hollywood made in USA.

 

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Cinéma le "Bucksom", rue de Reckem Menin (Belgique).

 (Photo 12028  n° Img 934)   

 

« Bucksom » était le premier cinéma construit en briques de la Belgique, car avant 1899, il n’existait seulement que des cinémas itinérants qui se déplaçaient de ville en ville avec un chapiteau de cirque.

 

L’incendie fit 14 morts.

 

1912, année de naufrage du Titanic, a été une année noire pour le cinéma à Menin (B). Le dimanche 22 décembre 1912, 700 personnes assistaient à la séance de 18 h au Bucksom, située alors au 4, rue de Reckem, l’actuelle rue Hoornwerk.

 

Tout à coup, le film brûla, une grande flamme apparut sur l’écran, un spectateur cria « au feu », ce qui créa dans l’obscurité due à une court-circuit une panique épouvantable. On dénombra 14 morts dont 6 enfants. Il y avait 7 Halluinois parmi les victimes.

 

Les funérailles furent célébrées à Saint-Hilaire par le doyen Emile Deram, le jeudi 26 décembre 1912. Une foule franco-belge immense y assista, les usines ont chômé ce jour-là.

 

 Henri Cottenie céda son affaire à sa fille et son mari Paul Deckmyn. Leur fille se maria avec Valère Tyberghien que tout le monde surnommait Raymond. Ce dernier continua à exploiter le cinéma.

 

En 1969, le déclin s’amorça avec l’arrivée de la télévision. Roland décida d’arrêter l’exploitation du cinéma pour se consacrer au café adjacent à la salle. Son fils Rudy, l’exploitant actuel reprit le café Bucksom, il y a 23 ans. Son fils Brecht qui était le 6e de la génération des Bucksom n’a pas souhaité continuer le café.

 

Rudy a 46 ans et son épouse Anneke née Deleu vont continuer leur vie à Menin. Lui en qualité d’électricien indépendant tandis qu’Anneke restera au foyer. Ils ont cédé le café Bucksom à un homme qui aime bien l’ambiance franco-belge, Christian Marcy, 57 ans, ancien cavalier de l’école militaire de Paris et ancien joueur de polo. Il a été obligé d’arrêter sa carrière professionnelle pour des problèmes de vision.

 

Après le décès de son père, il a décidé de s’installer dans le Nord. Il a déménagé de Paris vers Comines (B). Il souhaite retrouver le Nord qu’il connaît bien pour y avoir passé quelques années au manège de Verlinghem. 

« Je suis à Menin en Flandre, je me dois de m’investir et prendre des cours de flamand pour m’intégrer pleinement ».

 

Pour l’instant il sera aidé par 2 serveuses bilingues. Il ne changera rien du café. Il pense déjà à étendre l’ouverture les mercredis et les dimanches après-midi. Le café Bucksom compte des clubs sportifs, cyclotouristes, motards, foot et une caisse d’épargne avec 108 adhérents, l’on joue aussi aux cartes. Le café ouvre les lundis, jeudis, vendredis, samedis et dimanches.

 

« Les Bucksom, c’est une institution, dit Rudy. Ma marraine était la tenancière du Spiegel le Miroir situé dans la rue de Lille à Menin. Elle ouvrait son café 7 jours sur 7. Le père de Rudy s’est marié avec la fille du Spiegel, jacqueline. Le soir, il transportait les bobines de films à vélo pour approvisionner les 2 cinémas, le Bucksom et le Kursall qui passaient la même programmation ».

 

Quand le cinéma Bucksom a été vendu, les films et projecteur ont été cédés à un antiquaire. Rudy n’avait que 7 ans quand son père a arrêté l’exploitation du cinéma.

 

17/4/2012.

Commentaire : Daniel Delafosse