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Rues et vues d'ensemble


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Cartes multi-vues d'Halluin.

Comme on peut le lire sur la carte du bas (Edition Delafosse),

 Nicolas Delafosse fut le 1er éditeur de cartes postales à Halluin.

(photos n° 3995 et 3997)

Le Premier Editeur Halluinois...

N'oubliez-pas ! En vacances, l'envoi de cartes postales reste un geste toujours apprécié.

Le 1er éditeur de cartes postales sur Halluin, fut mon grand-père Nicolas Delafosse, originaire du Cher, venu s'installer à Halluin en 1900.

Il ouvrit le premier débit de tabac halluinois, situé rue Marthe Nollet, à l'emplacement actuel du café "Le Lonchamp".
 

 

 17/8/2011.

Commentaire : Daniel Delafosse

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Carte multi-vues : l'église Saint Alphonse, l'église N-D. des Fièvres,

 le parc public ("Jardin de la paix"),

la douane, rue de Lille, le "Centre Culturel Albert Desmedt".

(photo n° 3968)

 

Exposition sur le Passé Halluinois :

du 10 au 13 Mars 2011 au

 "Centre Culturel Albert Desmedt". 

 

Les membres de l'association «A la recherche du passé d'Halluin»  proposent une grande exposition sur le passé halluinois, qui est ouverte au public du jeudi 10 au dimanche 13 mars 2011.

 

 « Nous proposons aux visiteurs une partie des richesses du patrimoine que nous avons collectées en vingt années d'existence. La majorité des pièces proviennent de généreux dons et de recherches intensives des membres d'ARPH. Cela nous permet de les conserver dans de bonnes conditions tout en les mettant en valeur au cours d'expositions.

 

Cela va des dessins du Chilot, peintre halluinois, au drapeau qui fut hissé sur le Monument aux Morts, rue de Lille, le jour de la libération de Paris, en passant par des pièces comptables des entreprises locales. Et parmi les pièces rares, un fascicule d'une vue panoramique de la ville (photos prises du Mont d'Halluin) destiné aux aviateurs allemands durant le conflit de 14-18 ». soulignent Jacques Mahieu et Claude Rembry respectivement secrétaire et trésorier.

 

Renseignements :l'association vous invite à venir découvrir ses collections, photos et objets rassemblés depuis vingt ans au centre culturel Albert Desmedt, 142 rue de Lille à Halluin du jeudi 10 au dimanche 13 mars 2011. Inauguration officielle le 10 à 18 h 30.

Horaires d'ouverture au Public  : jeudi 10  et vendredi 11 mars de 14h à 18 h.

Samedi 12  et dimanche 13 mars de 10 h à 12 h et de 14 h à 18h.

 

 Contact : ARPH, permanences au CCAD, 142 rue de Lille chaque mardi matin et chaque 2e dimanche matin du mois.

 

 

Le "Centre Culturel Albert Desmedt"

 ... Historique. 

 

Il y a 22 ans, en 1989, était ouvert officiellement le nouveau Centre Culturel Halluinois dédié à l’ancien maire M. Albert Desmedt. En voici les principales étapes…

 

Le 24 Mai 1987, le Maire d’Halluin Albert Desmedt, pour sa dernière sortie officielle, inaugurait la nouvelle bibliothèque municipale, fruit de la transformation spectaculaire des anciens bains-douches halluinois.

 

Ce nouvel équipement « culturel », au sens noble du terme, était indispensable, tant il est vrai que le préfabriqué de la rue de la Paix n’était plus du tout adapté aux besoins des halluinois très nombreux à profiter des ce service de lecture et d’information.

 

Un nouvel outil était mis à la disposition des halluinois. Les travaux, réalisés par le personnel communal pour leur plus grande part, ont coûté environ 1.400.000 F.

 

Un programme notamment était mis au point sous l’égide de M. Jean-Pierre Verschave, conseiller délégué aux affaires culturelles, en citant pour mémoire : Le Millénaire des Capétiens », l’Europe de 1993, le trentenaire de la Ve République 1958-1988, la rétrospective 14-18, le logo de la bibliothèque etc.

 

Le but était atteint, les lecteurs de plus en plus nombreux et satisfait. L’introduction de l’informatique apportait le complément indispensable à la gestion d’un tel équipement.

 

La Maison des Associations…

 

Le 26 septembre 1986, un tragique évènement frappait les gérants du café « Aux Amis d’Halluin », contigü au bâtiment accueillant la bibliothèque municipale.

 

La Ville d’Halluin se portait acquéreuse du terrain sinistré et, dès 1988, il était décidé de réaliser une nouvelle maison des associations à cet endroit, permettant ainsi de regrouper les services culturels et associatifs municipaux dans un même lieu et d’apporter un service plus efficace à la population et aux associations locales.

 

Le samedi 10 Septembre 1987, c’est en présence d’une assemblée très importante que M. Didier Desprez Maire d’Halluin, a posé la première pierre de la nouvelle Maison des Associations, en maniant habilement la truelle pour sceller symboliquement un parchemin dans la pierre. 

 

Didier Desprez précisait que cette nouvelle implantation permettra de regrouper en un même lieu la quasi-totalité des services associatifs et culturels municipaux, ce qui apportera un confort d’utilisation non négligeable. Le coût de cet équipement, toutes prestations comprises, étant estimé à 2.700.000 F.

 

Cette structure comprend au rez-de-chaussée deux salles de réunion de 32 m2 et 129 m2, la grande salle ayant été conçue de telle façon qu’elle puisse accueillir des expositions, et deux salles de 40 m2 à l’étage. L’aspect architectural a été particulièrement soigné et la façade sera la sœur jumelle de celle de la Bibliothèque voisine.

 

Lors de cette manifestation, il convient de signaler la présence de Madame Albert Desmedt, dont le mari avait eu à cœur de mener à bien cette réalisation.

 

Le Maire Didier Desprez rappela que sur sa proposition, la majorité du Conseil Municipal avait accepté de dénommer l’ensemble de cette structure (Bibliothèque et Maison des Associations)  « Centre Culturel Albert Desmedt »  et il donna rendez-vous à tous pour l’inauguration officielle début 1989.

 

9/3/2011.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

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Vers les années 1950 : ancien coin "bistrot" rue des ateliers,

avant sa démolition pour être remplacé par la construction de l'usine Danset.

(photo n° 1152)

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Rue Lucien Sampaix. Textiles Danset .

Les petites maisons ont été transformées en atelier, vers les années 1950.

A côté du garage, la maison des parents de Mr Danset : Mr et Mme Danset-Myngers.

(photo n° 1153-1155)

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Une perspective très ancienne de la rue.

(photo n° 776)

 

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La rue Jacquard en 1926, à l'angle gauche, l'estaminet "Au repos des chaisiers".

En face un terrain vague : Lucien Descamps y contruira un café.

Quelques riverains et leurs enfants.

C'est une veille de fête, quelques drapeaux flottent aux fenêtres.

Derrière le cycliste, le hangar à lin de M. Lienaert, puis l'atelier de peignes à tisser

de M. Crombez-Maertens. Au fond l'usine Sion.

(photo n° 775)

 

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Vu de l'entrée du parc public.

Actuellement ce bâtiment est devenu le bureau de police;

(photo n° 3951)

 

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Vue aérienne de la rue de Lille Halluin,

 et de la rue de Mouscron Menin (Belgique).

à hauteur du grand bureau de la douane française. (1950 - 1960).

(photo n° 2319)

 

Quand les "Baraques"

 étaient Halluinoises...

 

Tous les Halluinois connaissent les Baraques à Menin (Belgique), on y vient de tout le Nord Pas-de-Calais. Savez-vous que le territoire des Baraques a longtemps été halluinois ?

Ainsi l’église du bourg d’Halluin se trouvait dès 1101 dans ce qui est la rue de Mouscron et le château des seigneurs d’Hallewijn entre le rond-point de la rue de Mouscron et la Lys.

Halluin est française depuis le traité d’Aix-la-Chapelle en 1668. Le roi Louis XIV est reçu à Halluin en 1670, avec un arc de triomphe rue de Lille, gerbes de fleurs offertes par les jeunes halluinoises, etc.

 En 1686, Louis XIV, qui s’est emparé de Menin, demande à Vauban d’y construire une citadelle. Pour cela il faut démembrer le territoire d’Halluin, afin de pouvoir installer un poste avancé sous forme de cornet.

 

L’église d’Halluin est démolie et reconstruite à la place de l’actuelle église Saint-Hilaire. Cent quarante propriétés sont déplacées et indemnisées. Des baraques en planche, seules constructions autorisées près d’une place forte, seront ensuite installées sur le territoire rasé.

Notons quelques noms de familles déplacées : Ghesquière, Lehoucq, Vandendriessche, Marhem, Mahieu Maertens, Delvoye Libert, Deleporte, Delaousse, Delaoutre, Lemaistre, Bataille, Ketele, Sint Venant, Vuylsteke, Lambelin, Mille, Lecomte, Danset, Roussel, Vanoverschelde, Odou. Le reste du bourg, non démembré, sera désigné par Vieux Bourg, et le nouveau centre par Bourg.

 

Ce n’est pas fini, car en 1779, le traité des limites entre la France et l’Autriche donne un  nouveau morceau d’Halluin à Menin, afin de permettre d’établir la chaussée Menin-Mouscron. Il est d’abord appelé Halluin-Nord, puis Hameau du Cornet.

Le seigneur et baron d’Halluin est alors le duc d’Orléans. Son fils deviendra roi des Français en 1830, sous le nom de Louis-Philippe.

 

Pour l'anecdote : Ma rencontre avec l'héritier

 de la Couronne de France. 

 

En 1810, Louis-Philippe, duc d’Orléans, qui deviendra en 1830 Louis-Philippe 1er roi des Français, eut un fils aîné, le prince Ferdinand, duc d’Orléans, qui fut le père de Robert, duc de Chartres, dont le fils Jean, duc de Guise, est le père du comte de Paris S.A.R. Henri d'Orléans décédé le 19 juin 1999.

Avec le père de l'actuel Comte de Parisen 2010, j'ai entretenu une correspondance régulière depuis ma première rencontre en janvier 1989 jusqu'en février 1999, quelques mois avant sa mort.
 

 

Décembre 1989 : Dédicace de S.A.R le prince Henri d'Orléans comte de Paris (1908 - 1999). 

(Photo DD24878  n° Img 957)


Lors de son décès, j'ai tenu à lui rendre hommage en ces termes :
 


"Après la disparition du chef de la Maison de France, je tiens à exprimer ma profonde tristesse, car des liens d’une grande amitié nous unissaient personnellement .

En effet, il y a dix ans, le hasard a fait que nous nous trouvions voisin, sur un lit d’hôpital, pour y subir, le même jour et à la même heure, une importante opération chirurgicale. En ces pénibles instants, je n’oublierai jamais sa présence bienveillante qui fut d’un précieux et grand réconfort.

Cinq mois plus tard, il me fit le grand honneur d’être reçu chez lui à Chantilly et depuis lors, j’entretenais des relations amicales avec l’héritier des droits au trône de France.

Aux côtés du descendant de Louis Philippe 1er dernier roi des français, on ne pouvait qu’être impressionné par l’importance historique qu’il représentait ; en même temps, le Prince Henri d’Orléans dégageait une grande simplicité, toujours à l’écoute de ceux qu’il approchait.

C’était assurément le personnage marquant de la vie monarchique française de ce siècle, en cela, il forçait le respect et l’admiration par sa loyauté envers la royauté et son adaptation aux institutions républicaines ». (…).
Daniel Delafosse.

 


« La mission essentielle du pouvoir est de rendre les hommes heureux ».

              Comte de Paris Henri d’Orléans.

 

7/8/2010

Commentaire et Photos : Presse - Arph - Daniel Delafosse