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Culte catholique

 

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Eglise St Hilaire d'Halluin : Le baptême des cloches eut lieu en 1920,

 à gauche : "Marguerite Marie" et à droite : "Marie Ursule Reine".

 Les cloches sont recouvertes d'une robe de baptême

 et fleuries de bouquets pour la cérémonie.

(Photos n° 2455, 2978)

 

La Cloche de l’Eglise Saint-Hilaire d’Halluin,

baptisée le 13 Juin 1920.

 

Une des trois cloches se trouvant dans le clocher de l’Eglise Saint-Hilaire d’Halluin, la moyenne « Marguerite Marie » a été offerte par les paroissiens d’Halluin. Elle remplace « Marie-Ursule » et « Claire » qui ont été enlevées par les occupants. En effet, pendant la guerre, les Allemands, comme les révolutionnaires autrefois, confisquèrent les cloches pour récupérer le bronze.

 

Au cours de la descente, la corde se rompit et la grande cloche de 1 200 kg se brisa en heurtant le sol, en formant un cratère de 35 cm de profondeur. 

Sur la robe de la cloche « Marguerite-Marie »  est inscrite : « Puis-je chanter les triomphes du Sacré-Cœur dans cette paroisse qui lui est consacrée ». Elle donne le FA.

Cette cloche a été baptisée le Dimanche 13 Juin 1920. Elle avait été coulée le 1er Vendredi du mois de Juin 1920 et pèse 850 kg. La cérémonie s’est déroulée en présence de Mgr Cyr Carton (Halluin 1845 – Lille 1926), doyen archiprêtre de Saint-Pierre – Saint-Paul de Lille. Monseigneur Carton était originaire d’Halluin.

Cette cloche reçut comme parrain M. Georges Antoine Joseph Defretin, mutilé de guerre (1883-1959) fils de Paul Pierre Defretin ancien Maire et de Flore Marie Nutte. 

La marraine, fut choisie parmi les veuves de guerre. Elle perdit dans les bombardements déments du 15 Mars 1918 :

Son mari Charles-Louis Deceuninck (1869 – 1918) Fils de Léon et de Marie-Anne Lambert.

Ses enfants, Cyrille âgé de 18 ans (1900 – 1918)

                    Suzanne âgée de 13 ans (1905 – 1918)

                    Hélène âgée de 11 ans (1907 – 1918)

                    Marthe âgée de 4 ans  (1913 – 1918) 

Il ne restait plus qu’un seul fils Augustin (1902 – 1926) alors âgé de 16 ans. Augustin ne reçut que quelques éclats sans gravité.

La mère Octavie Sophie Bauwens (1873 – 1945) fille de Auguste et de Lucie Vanassche ne fut que légèrement blessée par des petits éclats et, est restée aveugle pendant plusieurs jours suite à des brûlures au visage.

Pour la petite histoire, la petite cloche « Claire » fut bénie en 1906. Au XVIe siècle, l’église possédait un carillon composé de cinq éléments. 

En 1794, sous la Révolution, les cloches furent enlevées et fondues à Lille pour en faire des canons. Il fallut attendre 1832 pour que la paroisse retrouve deux cloches toutes neuves dédiées à Sainte Marie et à Saint Hilaire.

10/12/2010

Commentaire et photos  : ARPH -  Daniel Delafosse
 

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Congrès Eucharistique de 1952,

sur la Place Général de Gaulle à Halluin. 

(Photos n°: 1758,1894,1895)

 

Ce Lillois nommé Charles de Gaulle…,

Rétrospective des temps forts de sa vie.

 

Il y a 40 ans, le 9 novembre 1970, le Général de Gaulle nous quittait.

 

Charles de Gaulle est né à Lille (Nord) le 22 novembre 1890. Son père était professeur de collège, et sa mère éleva quatre fils et une fille. Bachelier à 16 ans, il entre à Saint-Cyr, est nommé Officier et reçoit son premier commandement à Arras.

 

Combattant de la Première Guerre mondiale, il fut fait prisonnier à Douaumont en mars 1916, tente cinq fois de s’évader, et reste finalement en captivité jusqu’à la fin des hostilités. 

En 1921, il épouse à Calais Mademoiselle Yvonne Vendroux, ils auront trois enfants. Professeur à Saint-Cyr, il sera affecté pour différentes missions et gravira tous les échelons pour devenir le plus jeune Général de l’Armée Française.

 

Mais déjà l’occupation allemande se profile, Paris est occupé, c’est la défaite. C’est alors que le Général gagne l’Angleterre. Du 18 juin 1940 à la fin de la guerre, De Gaulle a entretenu un dialogue avec les Français. Il affirme qu « La France a perdu une bataille mais n’a pas perdu la guerre ».  Pendant ces sinistres cinquante mois d’occupation, la voix du Général de Gaulle, pour tous les Français, fut la voix de la dignité et de l’espoir.

 

Finalement le 8 mai 1945, l’Allemagne capitule devant ses quatre grands vainqueurs dont la France. Le but que le Général et ses compagnons s’étaient fixés et qui, dans la défaite, paraissait impossible à atteindre, était devenu une réalité. La France libérée était présente à la victoire. Ce qu’il avait voulu, il l’avait fait et l’avait réussi.

 

Dès la Libération et en seize mois d’activité comme Chef du Gouvernement, le Général de Gaulle a réalisé d’innombrables réformes dont la nationalisation des sources d’énergie et des grandes banques, la création de la sécurité sociale et des comités d’entreprise, le lancement des plans d’équipements ainsi que les recherches atomiques, sans oublier le droit de vote aux femmes.

 

Ne réussissant pas à convaincre les partis politiques que l’intérêt de la France passe avant leurs propres intérêts, De Gaulle se retire une première fois, en janvier 1946, à Colombey-les-Deux- Eglises.

 

Pendant plusieurs années, il entreprend de voyager à travers la France et le Monde. Il rédige, également, ses Mémoires de Guerre et les Français découvrent qu De Gaulle, après avoir été un chef de guerre et un homme d’Etat, est aussi un grand écrivain. Dans la première page du premier de ses livres, il écrit notamment ceci : « Toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment me m’inspire aussi bien que la raison ».

 

En 1958, le Président Coty lui demande de prendre la direction d’un nouveau Gouvernement. Le Général de Gaulle accepte à condition de pouvoir procéder à la réforme de la Constitution, qu’il estime responsable de la mauvaise situation du pays.

 Il devient alors Président du Conseil des Ministres, et le 28 septembre 1958, les Français votent en faveur d’une nouvelle Constitution, c’est la naissance de la Ve République.

 

Le 21 décembre de la même année, le Général de Gaulle est élu Président de la République. En lui remettant ses pouvoirs, son prédécesseur le Président Coty a déclaré : « Le plus illustre des Français est maintenant le premier en France ».

 

Dès lors, la politique gaullienne se met en marche avec la création en 1960 du franc lourd, la constitution d’une force nucléaire de dissuasion et par le refus de toute forme de supranationalité européenne ou atlantique.

Suivra le douloureux problème algérien qui se concrétisera par les Accords d’Evian et l’Indépendance de l’Algérie.

 

En 1962, après être sorti miraculeusement de l’attentat du Petit-Clamart, le Général apporte une dernière pierre à la Constitution. Dorénavant c’est le peuple français qui décide qu’à l’avenir le Président de la République sera élu au suffrage universel. 

En quelques années, grâce à l’action du Général, la France a retrouvé son vrai visage ; celui d’un pays généreux, tolérant et attentif aux espoirs comme aux malheurs des autres.

 

Pour De Gaulle, la grandeur de la France c’était en premier la réconciliation avec l’Allemagne. Il estimait alors qu’un regroupement des Nations de l’Europe était souhaitable et réalisable à condition que chacune gardât sa personnalité. 

En pleine guerre froide, il réussit à donner une réalité à ce qui fut appelé la coexistence pacifique. Il fut le premier chef  d’Etat des grandes républiques occidentales à rendre visite à la Russie communiste. Dans le même esprit, il noua des relations avec la Chine.

 

Partout où il se rend, le Général de Gaulle est reçu comme le messager de la coopération et de l’entraide, comme le représentant de la liberté et de la paix. Chacun a encore en mémoire le retentissant : « Vive le Québec Libre ». 

Quant à la politique intérieure, il fut le premier à faire des référendums sur d’importantes questions.

 

Le 19 décembre 1965, il est réélu Président de la République pour la première fois au suffrage universel. Après dix années de forte expansion, la France de Mai 1968 n’est pas épargnée par la révolte mondiale estudiantine. Mais le Général de Gaulle rétablira in-extrémis la situation en sa faveur.

 

Par la suite, il fut l’instigateur de la participation. Il voulait la placer sur le plan social car De Gaulle n’avait pas abandonné son vieux rêve de changer les bases de la société en bouleversant les rapports du capital et du travail. 

Son dernier Ministre des Affaires Sociales Maurice Schumann avait mis la dernière main à un projet, qui en cas de oui au référendum, aurait institué un véritable contrat de participation au sein des entreprises de plus de cinquante salariés.

 

Comment songeant au référendum fatal du 27 avril 1969, relatif à la réforme du Sénat et de la Régionalisation, ne pas se rappeler la phrase d’Elie Faure : « Le peuple français est le plus intelligent de la terre. Voilà pourquoi sans doute, il ne réfléchit jamais »

 

Après cet échec électoral le sort en étant jeté, De Gaulle quittait l’Elysée, pour rentrer, définitivement, à Colombey. Il se remit à la rédaction de la suite de ses Mémoires appelées « Les Mémoires d’Espoir ».

 

Il s’imposa ce dernier effort parce qu’il souhaitait laisser un message aux jeunes. Au soir d’une journée de travail consacré au second volume, il tomba de son fauteuil. C’était le 9 novembre 1970. Le Général de Gaulle nous quittait pour toujours.

 

Permettez-moi de terminer cet hommage à Charles de Gaulle, en associant celui qui fut le Porte-parole de la France Libre, et qui entretenait des liens privilégiés avec les Halluinois de toutes tendances politiques :

 

Maurice Schumann était l’un de ces premiers compagnons. Nul mieux que lui n’avait connu de Gaulle, du début jusqu’à la fin de sa vie.

 

Le 17 juin 1990 à Colombey-les-deux –Eglises, il avait dit devant la foule : 

« Le jour approche mon Général, où parmi ceux qui marcheront vers votre tombe, il ne restera plus aucun de vos premiers compagnons. Mais qu’importe ! Si votre vieille garde a fait son temps, votre temps commence à peine ». 

 

Maurice Schumann est parti à son tour. Mais sa voix n’a pas fait son temps, elle résonnera longtemps encore.

 

 8/11/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse

  

 

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Procession, remontant la rue des écoles, vers 1910.

(Ph. n°1659, 3684)

 

Les Processions

et les "Suisses" Halluinois... 

 

Les processions étaient jadis très nombreuses. Sur la photo du bas,  les autorités civiles et religieuses précèdent le Saint-Sacrement exposé et promené dans les rues de la ville.

 

On distingue les bannières qui sont exposées à plusieurs fenêtres. Cette procession de la "Fête-Dieu" disparut du paysage halluinois dans les années 1950.

  

Sur la photo du haut, prise rue des Ecoles, face à l'issue de la ruelle Saint-Jean (actuelle rue Gustave Desmettre), le suisse Emile Lannoo ouvre la procession (le suisse est un bedeau).

 

Cette fonction fut tenue également par Edouard Canar,  Henri-Edouard Bisbrouck  et Julien Devos. 

L'enfant de choeur qui tient la croix et Albert Danset (né en 1892, ce qui situe la photo).

 

7/10/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

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Procession de la Fête-Dieu vers 1910,

 qui passe rue des écoles (actuelle rue G.Desmettre).

(Ph. n°1838, 1840)

 

La Procession de la "Fête-Dieu". 

 

La fête du Saint-Sacrement se célèbre le jeudi qui suit l'octave de la Pentecôte : au plus tôt le 21 mai, et au plus tard le 24 juin.  Chaque année, la procession de la Fête-Dieu était très suivie par les Halluinois. Elle disparut à la fin des années 50.

 

 Sur la photo, les enfants de choeur précèdent le prêtre qui expose et promène dans les rues de la Ville le Saint-Sacrement. Il est accompagné par le dais tenu par quatre personnes.  A l'extérieur de l'église, le dais est porté par les membres d'une Confrérie en costume, ou, à défaut de ceux-ci, par d'autres laïques.  

 

Rituel de la Procession...

 La procession de la fête du Saint-Sacrement est une procession générale. Le jour de cette solennité, tout le Clergé séculier et régulier de chaque localité, ainsi que les Confréries si c'est l'usage, doivent prendre part à la procession qui est faite par l'église principale et qui doit être l'unique procession du lieu.

 

À la sacristie. -- On prépare, outre ce qui est nécessaire pour la Messe solennelle : deux encensoirs ; un nombre suffisant de cierges, pour ceux qui prendront part à la procession ; des ornements blancs, pour ceux qui en porteront s'il y a lieu, suivant ce qui est dit plus loin.

 

A la crédence. -- Outre les objets nécessaires pour la Messe solennelle, on y met : l'ostensoir couvert d'un voile blanc, et l'hostie qui doit être placée dans l'ostensoir ; la chape et le voile huméral pour le Célébrant ; un ruban ou cordon de soie blanche qu'il mettra à son cou pour soutenir l'ostensoir si c'est nécessaire ; le livre des oraisons ; près de la crédence, on met l'ombrellino et la croix de procession. 

l'hostie que l'on portera en procession le matin doit être consacrée à la Messe qui précède immédiatement la procession.

  

En lieu convenable. -- On dispose le dais, et quatre lanternes avec des cierges si la procession sort de l'église.

 

7/10/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

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Eglise Saint Hilaire d'Halluin : Mission 1926.

(Photo n° 3640)

 

Halluin et les Missions... 

 

Jusqu'en  1970, Halluin était une ville très ancrée dans les traditions religieuses : Fêtes, processions, congrès, rassemblements, couvents, écoles, patronages et colonies, sans oublier le rôle des missions.

 

Les missions avaient lieu tous les 7 ans et duraient 3 semaines. La première était réservée aux jeunes, la deuxième aux mères de famille et la troisième aux hommes.

 

Des missionnaires diocésains étaient envoyés dans la paroisse. Un sermon était fait chaque soir lors d'une cérémonie religieuse s'apparentant à un Salut.Les missions se terminaient par une grande fête  de clôture le 3ème dimanche.

 

L'église était comble et la foule faisait la queue au confessionnal le samedi !

 

6/10/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

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Les inventaires des biens de l'Eglise Saint-Hilaire,

 du 8 mars 1906.

(Ph. n° 4046,4047,4048,4049,4052)

 

Les inventaires des biens

 de l'Eglise Saint-Hilaire en  1905 – 1906. 

 

A l’aube du XXe siècle, 60 % des Halluinois déclaraient se rendre à la messe dominicale. Tous Les soirs, à 22 h, la petite cloche de l’église sonnait la fermeture des estaminets. C’est dans ce contexte en effet que la loi de séparation des Eglises et de l’Etat entraîne de graves incidents à Halluin trois mois après sa promulgation en décembre 1905.

 

Les biens des paroisses et des communautés religieuses iront, après inventaire, à des associations culturelles, constituées par des laïcs ou à défaut à des établissements communaux d’assistance ou de bienfaisance ; l'Etat confisquant purement et simplement tous les biens d'Eglise antérieurs à la Révolution.

 Déjà, lors de la discussion du projet de loi à la Chambre des députés et au Sénat, circulait, dans Halluin, une pétition hostile qui avait recueilli plus de 4500 signatures.

 

La position du Pape, condamnant la spoliation des biens ecclésiastiques, refusant la création d’associations culturelles qui échappaient à son autorité et à celles des évêques, cette position rejoint celle des fidèles surtout en ce pays fortement catholique.

 

Les inventaires d'Halluin auraient dû avoir lieu le 7 ou 9 mars 1906 : M. Rabier, inventorieur, ne peut effectuer son travail ni à Saint-Hilaire, ni à Saint-Alphonse. Selon le "Journal de Roubaix", on parle de 3000, 8000 et même 12 000 manifestants catholiques qui interdisent l'approche de l'église.

 

Quatre à cinq cents fidèles sont enfermés dans l'église. Des troupes de Lille arrivent et dégagent la place. Ils établissent des barrages. Après les sommations réglementaires, les "crocheteurs" se mettent à l'oeuvre et défoncent la porte. Celle-ci a été renforcée par d'énormes poutres provenant de vieux métiers à tisser. Des chaises ont également été empliées. Des projectiles de toute sorte ont été lancés sur les crocheteurs et les soldats.

 

Milices, échauffourées, armée réquisitionnée pour accélérer les opérations : cette atmosphère de guerre civile larvée prend à Halluin une intensité redoutable. Les incidents survenus à Saint-Hilaire et Saint-Alphonse sont illustrés par des cartes postales.

 

Après plusieurs tentatives, les autorités sont embarrassées, mais une dépêche de la préfecture ordonne de surseoir à l'inventaire dans le cas où des scènes sanglantes seraient à craindre. Gendarmes et crocheteurs se retirent sous les huées de la foule.

 

La foi des catholiques est débordante et l'inventaire des biens d'Eglise est suspendu. Les évènements d'Halluin font même écho dans les journaux d'Italie, de Grande-Bretagne et de Belgique.

  

A la suite des ces évènements le maire, Pierre Defretin et ses deux adjoints Jules Demeestère et Paul Lemaitre sont suspendus de leurs fonctions pour un mois. Le 12 mars 1906 hommage leur est rendu hors réunion officielle du Conseil municipal.  Démis de leurs fonctions ils seront cependant réélus en 1908.

 

La police enquête sur les agissements de certaines personnes qui sont convoquées au commissariat. Deux travailleurs belges sont alors expulsés. Le 20 mars 1906, l'inventaire est réalisé par effet de surprise. Des solutions provisoires seront mises au point pour laisser aux fidèles l’accès à l’église.

 

Le 20 novembre 1906, à nouveau les inventorieurs reviennent à Halluin. Le tocsin sonne, les soldats du génie défoncent la porte, mais aucun incident n'est à signaler.

 

C’est à cette époque que le denier du culte est établi afin de pourvoir au traitement des prêtres.  

En 1905-1906, Halluin souffre encore d’un double et triste record : mortalité de la population et mortalité infantile.

 

5/10/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

 

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Vue des prêtres et religieux,

 lors du centenaire de l'église St Hilaire en 1956.

(Photos n° 1760,1766,1768,2504)

Halluin... Ville à vocations religieuses.

En 1956, année du centenaire de l'église Saint-Hilaire, Halluin comptait 66 prêtres, 30 religieux et 140 religieuses, tous originaires de la ville, et au service de l'Eglise. 

Ces prêtres, religieux et religieuses, on les trouve partout, dans le diocèse, dans les différentes régions de France, à l'étranger, et dans toutes les parties du monde.

Prenant la parole, durant les cérémonies du centenaire, M. l'Abbé Hennion déclarait :

"Ils ont le même idéal : travailler pour étendre le règne de Dieu sur terre, en annonçant à ceux qui l'ignorent le message du Christ". 

 

"C'est ainsi que la communauté chrétienne d'Halluin, par ses prêtres, missionnaires, religieux et religieuses, dispersés de par le monde, c'est un peu, comme on l'a dit, l'Eglise Universelle...".

 

6/10/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse

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Lors du Congrès eucharistique du 18 mai 1952,

 les prêtres devant l'église Saint Hilaire (photo du haut),

 et devant le Monument aux Morts (photo du bas), 

 (photo centre), Julien Dewaele Curé-Doyen d'Halluin,

 entouré des abbés Daniel Cornillie et Joseph Vannobel.

(Photos n° 1698 - 3004)

 

Le Congrès eucharistique

 à Halluin, en 1952.

  

A l'instar de la Bretagne, le diocèse de Cambrai organisa son premier rassemblement le 5 juillet 1891 à Halluin, précisément. La procession comptait 10 800 participants et le congrès réunit 50 000 pélerins !


Le congrès eucharistique d’Halluin eut lieu le 18 mai 1952,  sous la présidence du cardinal Achille Liénart qui présidait l’une des dernières grandes manifestations religieuses halluinoises.

Chaque quartier avait été décoré, des portiques, ornés de fleurs en papier, formaient des arcs de triomphe au-dessus de la chaussée. 

Toutes les corporations et associations sportives notamment participent à la procession. 

De mémoire d'Halluinois, jamais les rues d'Halluin n'avaient connu d'aussi nombreuses décorations, et cela dans tous les quartiers.

Trois mille cinq cents personnes participèrent à cette journée.

 

30/9/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse  

 

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Vue aérienne de Halluin, l'église Saint Hilaire, au centre ville.

(photo n° 4002) 

 

Notre Patron : Saint-Hilaire... 

 

Avant de devenir le Grand Saint Hilaire, Docteur de l'Eglise, père Spirituel de Saint Martin (que tous connaissent par l'histoire du manteau coupé en deux à la porte d'Amiens) notre Patron, né en Aquitaine vers l'an 303, fut tout d'abord un père de famille.

De grand savoir, il recherchait la perfection : "... mon coeur s'enflammait d'un ardent désir de comprendre Dieu ou du moins de le connaître...".

Un des premiers Gaulois à se donner au Christ, il décide de devenir fils de Dieu, se fait baptiser ainsi que sa femme et sa fille.

Quelques années plus tard, avec le consentement de son épouse, il est Evêque de Poitiers (an 340). Ne voulant pas accepter l'erreur arienne : nier que J.C. fut réellement Fils de Dieu, il est exilé en 356.

En Orient, il lutte pour sa foi et les ariens qui le craignaient le font renvoyer en Gaule, où il passe les dernières années de sa vie dans son Evêché pour y mourir en l'an 367.

 

1/10/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse