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Transports et voies de communication

01129
M.Eugène MUSSCHE,
fondateur de l'agence en douane du même nom,
en compagnie de deux douaniers.
   ( photo no 1129 )
03840
Transports Robert MESDAGT,avec le livreur Gaspard et son
attelage en 1964. Les transports Mesdagt étaient situés
aux nos 98/100 rue de Lille, actuellement l'école Montessori.
Voir aussi photo no 7374             ( photo no 3840 )
05856
Devant un camion en partance pour la Russie, transport
organisé par l'agence BOSTEELS le 17 juin 1991 : Raymond
Massal, Alexandre Faidherbe, maire d'Halluin, Stéphane Bosteels
et Mme Maïr-Bosteels.  ( photo no 5856 )
 
05826
Bureaux des Ets Raymond VALLEYS
rue abbé Lemire à Halluin-Est
(agence en douane et transports)
Pour commentaire voir aussi photo no 5818 )
 ( photo no 5826 )
05827
Bureaux des Ets BOSTEELS (agence en douane
et transports français) et des Ets TRANSFLUVIA
(agence en douane belge), rue abbé Lemire
près du bureaux des douanes d'Halluin-Est.
Voir aussi photo no 5818 pour commentaires.
            ( photo no 5827 )
05828
Bureaux ' provisoires' des Ets ZIEGLER,
GONDRAND, TRANSINCO,
(agences en douane et transports),
rue abbé Lemire à Halluin, photographiés après
la fermeture du bureau des douanes d'Halluin-Est.
Voir aussi photo no 5818 pour commentaires
 ( photo no 5828 )
05818
Bureaux des Ets E.MUSSCHE,(agence en douane et transports)
rue abbé Lemire, utilisés  'provisoirement' de
fin mai 1967 jusqu'à l'ouverture des frontières le 01 janvier 1993;
Ils étaient situés près du bureau des douanes d'Halluin-Est disparu aujourd'hui et remplacé
par une zone commerciale. ( photo no 5818 )

07374
Gaspard Meurisse , livreur à domicile pour les Ets Mestdag,

Il parcourait la ville, et distribuait les gros colis.

Il était également président des accordéonistes halluinois.

(photo n° 7374)

 

01054

Un camion et remorque de la S.A. Raymond Vallaeys et Cie.

- Transports internationaux  TIR - Camion Daf. 
(photo n° 01054)
  
Agence en douane Vallaeys
 à Halluin - Historique. 
 

Après la deuxième guerre mondiale, la reprise des échanges entre les pays nécessite le développement des agences en douane : elles aident les entreprises et les commerçants dans leurs transactions à l’étranger.

En 1950, M. Raymond Vallaeys ouvre une agence en son domicile du 23, rue de Lille à Halluin, tandis que son frère Robert en ouvre une à quelques centaines de mètres, mais à Menin (Belgique).

 

Cette jeune entreprise démarre assez rapidement avec Jacques Devernay comme déclarant, Pierre Dennetière comme comptable et André Lepoutre comme manutentionnaire.  Dès la fin de 1954, l’effectif est d’une dizaine de salariés.

On dédouane des camions de viande et d’œufs en provenance de Belgique et de Hollande, diverses autres marchandises et également des petits colis de messagerie, ces colis sont acheminés de la douane à la gare d’Halluin par une charrette à bras tirée par Raymond Vallaeys lui-même.

 

L’agence se développe et complète son activité en se lançant dans le transport. A cette époque, il y a une forte demande de licences pour obtenir l’autorisation d’importer en France différentes marchandises, surtout du textile. En effet tout est encore contingenté.

 

L’ouverture d’un dépôt rue de la Goute d’Or à Aubervilliers permet avec l’achat de camionnettes, les enlèvements et livraisons dans Paris. L’agence achemine vers la frontière et exporte des parfums : Dior, Elisabeth, Arden, Roger Gallet ; des médicaments des laboratoires Upsa et Roche, mais également les collections de vêtements des grandes maisons de couture : Chanel, Dior, Hermès, Balenciaga, Givenchy, pour les défilés qui ont lieu au Casino de knokke-le-Zoute (Belgique).

 

L’ouverture du marché commun en 1962 donne un nouvel essor à l’agence qui embauche beaucoup de personnel et M. Vallaeys quitta sa maison pour laisser toute la place à son agence qui occupera tous les étages.

 

Entre-temps, une succursale est créée au cœur des Halles de Paris, au 5, rue St Bon, puis une autre au 21, rue de Grenoble, qui emploient rapidement une dizaine de personnes.

 

L’extension continue avec l’ouverture d’agences au Port fluvial de Lille, Magasins Généraux de Roubaix, dans la zone industrielle de Valenciennes, au Risquons-Tout, de Rekkem avec l’autoroute Lille-Gand, à Rungis avec le déménagement des Halles et à Garonor.

 

A cette époque, l’effectif est de 550 personnes réparties dans les différentes succursales. Il y a pratiquement autant d’hommes que de femmes. Ce métier ne demande pas de qualification, on apprend son travail sur place, mais il faut beaucoup de disponibilité, il faut faire beaucoup d’heures, travailler très tard le soir, voire une partie de la nuit. On travaille toute la semaine jusqu’au samedi soir. Le personnel peut gravir tous les échelons dans la hiérarchie de l’entreprise.

 

En 1967, on installe l’informatique ce qui permet un développement de l’agence sans augmentation d’effectif. Des succursales s’ouvrent à Lyon, Cluses, Modane, Grenoble, Cholet.

Cette ambiance de travail est égayée par la fête organisée par le Comité d’Entreprise : l’Arbre de Noël qui remplit la Salle du Manège avec le personnel et leurs enfants, la fête de Saint Eloi et les premières remises de médailles du travail.

 

En 1974, l’agence subit de grands changements avec le départ en retraite de M. Raymond Vallaeys. L’agence devient une société à directoire à la suite de la fusion avec la société R.T.V. (Agence de M. Robert Vallaeys).

Sous la présidence honoraire de M. Raymond Vallaeys, quatre membres complètent le directoire : Pierre Juvène, Rémy Delrue, Patrick Vallaeys, Robert Deregnaucourt.

 

Fin 1990, la Société Bosteels achète la Société et reprend un effectif de 80 personnes. Fin 1992, l’ouverture des frontières sonne le glas de l’agence en douane.

 

15/10/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse
 

05288

Tramway de la ligne R - Halluin Tourcoing, vers les années 1950.

Rue de Lille, face à l'Union Patronale "Le Consortium".

(photo n° 5288)

 

La ligne R du tramway fut inaugurée le 1er janvier 1925. Elle relie Tourcoing à Halluin via Roncq - Blanc-Four.

Le terminus halluinois se situe face à l'Union patronale. Les premières motrices mises en place pouvaient accueillir 73 personnes dont 21 assises, et on pouvait même y ajouter une remorque  de 74 ou 80 places.

De 1952 à 1954, seront mises en place de nouvelles motrices. Elles ont une vitesse de 58 km/heure, et une capacité de 79 places (130 en surcharge) dont 28 assises.
La ligne R a disparu le 11 janvier 1954.

 

26/8/2010

Commentaire et Photo : ARPHalluin - Daniel Delafosse