:

colonies de vacances

Après la messe, le départ le 7 juillet 1968

7282

photo n°7282-ad

 

Journée à thème

03332

photo n°3332

 

03346

photo n°3346

 

03347

photo n°3347

 

03348

photo n°3348

JM 396

Cérémonie officielle au monument aux morts, lors du retour

des colonies de vacances des filles, et après le défilé en ville.

(photo n° JM 396)

 RP 11064-2-R

rp-11064-1

 

RP 11064-1-R

rp-11064-2

 

RP 11064-3-R

rp-11064-3

 

 

Équipe des dirigeantes

RP 11064-5-R

rp-11064-5

RP 11064-4-R

en bas de gauche à droite, Josette Lesage, Josiane Descamps,  ?, Jeanne Six

2 ème rang; :  Ampe, Christiane Warnez, Paule Six, Thérèse St Venant,

3 ème rang :  ????????????, Françoise Desmettre   

photos n°3115  rp-11064-4

BD15743

BD15743 

                              en haut : Micheline Descamps, Marie-André Ampe, Monique Lescroart, Ghislaine Demarque,

                                              Roselyne Verkindère, Béatrice Demeestère

                             en bas   : Françoise Hottelart, correspondante anglaise de Marie-Claire Dewailly, Marie-Claire Dewailly,

                                             Cécile Demeyère, Sabine Demeestère  

 

 

Prêtes pour la promenade
10711

photo n°10711

 

10713

photo n°10713

 

10712

photo n° 10712

 

03116

Soeur Ange  photo n°3116

 

 À Morzine en Suisse

10710

photo n°10710

 

10709

photo n°10709

 

10714

photo n°10714

 

03315

 Avec Soeur Aline     photo n°3315

 

03312

photo n°3312

10708

photo n°10708

BD16192

COLLECTION JOËLLE GEVAERT.

BD16192 ET 3121

 

10684

Agnès Gontier, Bernadette Desot, Michèle Gryspeert, Francine Vulstecke,

Joelle Gevaert, Michèle Maret, Danielle Vanwalleghem, Christiane Christiaens,

 Renée Decorne, Thérse Odoux, Ricarda Verhulst.

photo n°10684

 

BD5060

Pierre Verschae, Bernard Montagne, Alain Caron, Michel D'Helem, Bernard Serruys, Pierre Joncquiert, Dominique Danset, Martial Quaegebeur, Michel Pollet, Jacques Decottegnie, Marc Veyer, Luc Cériez, l'Abbé Chuffart, Bernard Grassart, Jean Vanderbeke, Thierry Varasse, Marcel Hauteckeete, Jean-Pierre Pollet, Claude Decottegnie, Philippe Oosterlinck, Bernard Vermeersch, Dominique Voet, Jean-Pierre Dewailly, Michel Leduc, Pascal Tomme, Guy Dedeyne, Patrick Vermeersch, Jean Verhaeghe, Bernard Quivron, Gérard Delafosse, Pierre Cambier, Christian Joncquiert, Jean-Paul Maeseele, Denis Windels, Philippe Masquelier, Michel Lioen, Jean-Paul Provost, André Houte, Fabrice Varasse, Joseph Rosseel, Jean-Michel Danset, Bernard Vandeborre, Bernard Descamps, Jacques Verkindère, Claude Provost, Dominique Boussery, Hervé Gadenne, Jacques Voet, Jean-Pierre Maeseele, Marc Delmare, Roger Bèke, Guy Voet, Guy Crombez.    
Après la messe de départ.
  photo n°5060 

 

BD15824

Avant le départ pour St Genest Malifaux messe d'action de grace pour les colons

BD15824


05059

 photo n°5059
 
 
BD15851
DEBOUT ,DE GAUCHE à DROITE: JEAN-JACQUES CROMBEZ, ? , PHILIPPE BOUVIER, JEAN GROUWEZ, 
DOMINIQUE REMBRY, MICHEL BOUCKENOOGHE, CHRISTOPHE PARMENTIER, FICHAUX, JEAN-PIERRE COUDERC,
                                                             ACCROUPIS : FRANCK VILLE, LEPERS, BERTRAND CHOTEAU, EMILE SPLETE, ? , DECONNINCK
photo n° ?????
 

03695

Camp d'ados halluinois vers 1966-67...
Au 1er rang assis, le 5e en partant de la gauche :
Pierre Declercq.
(photo n° 3695)

L’Halluinois Pierre Declercq  « L’indépendantiste »,

assassiné en Nouvelle Calédonie...  Il y a 30 ans !

Sollicitée par le « Comité 30 ans Pierre Declercq », la municipalité d'Halluin s'associe à la commémoration de l'assassinat de Pierre Declercq, perpétré le 19 septembre 1981 en Nouvelle-Calédonie.

 

Pour ce 30ème anniversaire, du 16 au 19 septembre 2011, la salle Pierre-Declercq (341, rue de la Lys), qui porte son nom depuis 1998, est pavoisée avec le drapeau de la kanaky et des affiches rappelant son parcours professionnel, syndical et politique. La messe de 11h15, ce dimanche 18 septembre à l'église Saint-Hilaire d'Halluin, a été célébrée en sa mémoire.

En 1997, l’ancienne salle paroissiale Notre Dame des Fièvres était entièrement rénovée par la ville, pour servir de restaurant scolaire (où l’on pratique désormais la formule du self-service), et doter le Colbras d’une salle supplémentaire accessible à la population halluinoise.

Ce nouvel équipement municipal était baptisé salle « Pierre Declercq » en hommage à cet halluinois assassiné pour être allé jusqu’au bout de son idéal.

Lors de l’inauguration, Mme Declercq a rappelé les moments forts de la vie de son époux : son engagement pour l’indépendance de la Nouvelle Calédonie, la création d’un syndicat qui a obtenu la reconnaissance égale de tous les enseignants quelle que soit la couleur de leur peau, évoqué son combat pour une justice équitable envers tous les hommes :

« Il a été assassiné en 1981 mais sa disparition n’a pas détruit l’idéal qui était enraciné au cœur de la population » a indiqué Mme Declercq, tout en remerciant la ville pour l’hommage rendu à son mari.

"Moi-même (D. D.), je me souviens, tout jeune, l’avoir eu comme moniteur, lors des colonies de vacances organisées par la paroisse".

 

 " Qui était vraiment Pierre Declercq ?"

Né le 30 mai 1938 à Halluin, Pierrot était ce petit garçon qui traversait quatre fois par jour la ville depuis le quartier de la Rouge-Porte jusqu’à l’école du Sacré-Cœur, cet adolescent qui prenait le bus pour se rendre à l’EIC de Tourcoing.

Parallèlement, il fréquentait le patronage et les Cœurs Vaillants, les colonies de vacances, comme colon puis comme moniteur, les Scouts et les camps de jeunes travailleurs. Il a entrepris ensuite des études secondaires et a obtenu une licence en sciences.

L’halluinois Pierre Declercq découvre pour la première fois en 1965 par le biais de la coopération la Nouvelle Calédonie.

Il épouse à Nouméa le 11 décembre 1968 Marguerite-Marie Delmotte. De retour en France, il achève ses études en sciences économiques puis devient enseignant au collège du Sacré-Cœur de Tourcoing en 66/67.

Au terme de cette dernière année scolaire, il retourne à Nouméa vers cette terre et ce peuple qui le fascinent. Avec son épouse, également enseignante, il fonde le syndicat laïc des professeurs de l’enseignement catholique au collège de Nouméa. Il prend par la suite la direction de l’établissement Blaise Pascal où il désigne comme collaborateur un autochtone.

Un acte de vaillance qui ne plait guère aux parents d’élèves ! Il démissionne, écoeuré par tant de discrimination.

Ses contacts permanents avec les jeunes le conduiront au syndicalisme et à la politique. Là-bas, le luxe creuse le lit de la misère et le fossé qui sépare les pauvres des nantis ne cesse d’accroître les inégalités.

Son engagement politique découle de ces constats. En 1977, il est élu à l’Assemblée territoriale. Il devient alors secrétaire général de l’Union calédonienne, et leader du Front indépendantiste. Les membres du Front étaient regroupés depuis 1979 au sein du Front indépendantiste Kanak.

Pierre Declercq luttait contre le colonialisme. C’est lui qui intervenait auprès du gouvernement français pour mettre en forme l’indépendance. Il avait déjà rédigé un premier projet en 1979, et avait rencontré le Président de la république François Mitterrand en Juillet 1981.

Depuis longtemps il se sait menacé. D’ailleurs, l’hebdomadaire « Corail » du 23 juillet 1981 écrit : « En ce qui concerne les colons armés, une seule remarque : alors qu’ils sont si nombreux et si prompts sur la gâchette, comment se fait-il que Declercq soit encore en vie ? ».

Cinquante-huit jours plus tard, le 19 septembre 1981, il est assassiné dans sa maison de Mont-Doré, atteint par plusieurs balles. L'enseignant paye de sa vie son engagement auprès du peuple kanak en lutte pour son indépendance. Il laisse derrière lui son épouse et trois filles.

Toute la famille se rend en Nouvelle-Calédonie afin d’assister aux funérailles, le jeudi 24 septembre. Pierre Declercq tenait en effet absolument à être enterré là-bas, et les Canaques ne comprendraient pas que sa dépouille mortelle quitte sa terre d’adoption.

Si à l’époque de nombreux témoignages ont condamné cet acte de violence inacceptable, aujourd’hui encore Pierre Declercq reste gravé dans la mémoire de tous ceux qui l’ont côtoyé.

Le Président de la République François Mitterrand, lors de sa première conférence de presse le 24 septembre 1981, rendait hommage à Pierre Declercq.

Il laisse le souvenir d’un homme profondément humaniste, un chrétien passionné qui est allé jusqu’au bout de ses convictions, jusqu’au sacrifice de sa vie. Pierre Declercq était le fils de M. Julien Declercq ancien Adjoint au Maire d'Halluin de 1959 à 1965.

Aujourd'hui, en Nouvelle-Calédonie, un hommage spécial est rendu, car là-bas, l'homme demeure une figure de la lutte pour l'égalité entre kanak, le peuple de Nouvelle-Calédonie, et les colons Européens.

"Nous n'avons pas été étonnés d'apprendre sa mort" se souvient Annie Bagein, sa soeur et ancienne adjointe du Maire d'Halluin Jean-Luc Deroo. "Nous l'avons vu en juillet 1981, quand il est venu rencontrer François Mitterrand. Il était assez sombre..."

Pierre travaillait sans relâche, cherchant à concevoir une nouvelle constitution pour ce pays : "Il n'était ni révolutionnaire, ni extrémiste, mais il voulait l'égalité" explique Annie Bagein.

Quelques jours après son assassinat, un journal le cite : "L'objectif d'une société kanak signifie la construction d'un peuple multiracial, solidaire et fraternel".

L'assassin de Pierre Declercq n'a jamais été identifié, et l'affaire semble avoir été étouffée. A la suite de tensions graves, une amnistie a été décidée en 1990.

La Nouvelle-Calédonie est depuis 1988, une collectivité d'outre-mer. Un référendum sur l'autodétermination est prévu en 2014.

19/9/2011.

Commentaire : Presse - Daniel Delafosse

05061
           (photo no 5061)
03323
Les précieux auxiliaires des colonies : Mme Thomas (Marraine), 
Mme Varasse mère ( dite bobonne) et M. et Mme Varasse,
cuisinières, accompagnatrices et chauffeur, colonies année 72*              
        (photo no 3323)